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Lorsque les Sénateurs ont fait l'acquisition de Mikkel Boedker des Sharks de San Jose au cours de l'été, Max McCormick s'attendait à recevoir un appel au sujet de son numéro de chandail.

Les deux joueurs portent le numéro 89 depuis leurs débuts respectifs dans la Ligue nationale de hockey. Cependant, McCormick était ouvert à l'idée, question de retrouver un numéro qu'il a bien connu.
« J'ai reçu un appel de notre gérant en chef de l'équipement (John Gervais), se souvient McCormick. Il m'a indiqué que Boedker portait aussi le numéro 89 et m'a demandé si j'étais d'accord pour un changement de numéro sur mon chandail. J'étais absolument d'accord avec cela. En fait, j'ai porté le numéro 17 pendant une grande partie de ma carrière, donc j'étais ravi de pouvoir retrouver ce numéro. »
En effet, McCormick peine à se rappeler un moment où il n'a pas porté le numéro 17, donc lorsqu'on lui a demandé de céder le 89, tout le monde y a trouvé son compte.
« J'ai porté ce numéro depuis aussi longtemps que je peux me souvenir, et dans pratiquement toutes les équipes dont j'ai fait partie à l'exception d'Ottawa, donc cette situation convient parfaitement à tout le monde, a-t-il dit. Mikkel est un vétéran de 10 saisons dans la LNH et je respecte ce qu'il a été en mesure de réaliser dans cette ligue. Il n'avait pas vraiment besoin de demander. C'est avec plaisir que je lui rends service. »
« Certaines personnes accordent plus d'importance à cela que d'autres », de poursuivre McCormick au sujet de la signification du numéro pour plusieurs joueurs dans la LNH. « Je préfère certainement porter le 17, mais, en toute sincérité, je trouve plus important d'avoir le privilège d'enfiler un chandail, donc je suis prêt à porter celui qu'on m'assigne, peu importe le numéro. »
Le changement de numéro ne fut pas la seule modification que McCormick ait eu à faire au cours de l'été. L'attaquant de 26 ans a décidé de compléter les six dernières semaines de son entraînement estival à Ottawa.
« Je voulais arriver tôt ici afin de pouvoir côtoyer d'autres joueurs et m'entraîner avec eux bien avant l'arrivée du camp d'entraînement, a-t-il déclaré. Je suis ici depuis le début du mois d'août et je profite du temps passé avec les autres joueurs. Cela m'aide à hausser mon jeu d'un cran et à être encore meilleur. »
Avant d'entamer son entraînement à Ottawa ce mois-ci, McCormick était sur la patinoire pour une tout autre raison. Son école de hockey, la
McCormick Hockey School
, vient tout juste de terminer sa quatrième année à Ashwaubenon, au Wisconsin, une banlieue de Green Bay située près de De Père, sa ville natale.
« Après ma première année chez les professionnels, j'ai discuté avec mon père dans le but de faire quelque chose pour notre communauté, dit-il. Nous avons eu l'idée de mettre sur pied une école de hockey et nous venons de conclure notre quatrième année consécutive. »
Alors que McCormick continue de poursuivre son rêve de jouer dans la LNH, il se dit ravi de constater l'impact significatif de son école de hockey et attribue cette réussite à son expérience professionnelle. Ce camp d'une durée d'une semaine, qui gagne en popularité chaque année, met l'accent sur la pratique et est dirigé par de nombreux conseillers et instructeurs chevronnés, incluant son actuel coéquipier à Ottawa et ancien coéquipier d'Ohio State, Ryan Dzingel.
« Nous tentons notamment d'enseigner aux participants les notions afin qu'ils puissent retourner chez eux et les mettre en pratique afin de progresser et s'améliorer, d'affirmer McCormick. J'ai pu constater de première main que cette philosophie a fonctionné en tant qu'espoir chez les Sénateurs et je suis content de pouvoir transmettre ce que l'on m'a enseigné lors des camps de perfectionnement et des séances de travail avec le personnel d'entraîneurs à Ottawa. »