« La plupart des grands meneurs avec qui j'ai joué menaient par l'exemple avec leur façon de jouer, de compétitionner, de traiter tout le monde dans le vestiaire avec professionnalisme. Ils traitaient tout le monde de la même façon, que ce soit un autre joueur, le gérant d'équipement ou la personne dans le garage de l'aréna où on stationnait nos voitures », a raconté Sundin.
« Ils sont professionnels hors de la glace et sont toujours les premiers dans le gymnase. Tu veux que ton leader conserve cette culture. Quand tu as quelqu'un qui possède ces qualités et qu'il est la vedette et le joueur le mieux payé, le reste de ton équipe va le suivre. Quand je regarde un meneur, c'est ce que je veux voir. »
Toronto s'est incliné en première ronde dans l'Association de l'Est à chacune des deux saisons de Matthews dans la LNH après avoir participé aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley une fois lors des 11 saisons précédentes (2012-13).
Sundin, un attaquant qui a joué 13 saisons avec Toronto (1994-2008), a affirmé que les rumeurs d'une querelle entre Matthews et l'entraîneur Mike Babcock, qui a mené à une rencontre entre les deux pendant la saison morte, ne devraient pas surprendre quiconque.
« Ça arrive pratiquement toujours, ça ne sort juste pas dans les médias la plupart du temps, a expliqué Sundin. C'est tellement un environnement compétitif, en tant que joueurs et entraîneurs, et particulièrement à Toronto où il y a tellement d'attentes envers ce groupe. Quand tu as l'impression de ne pas atteindre ton plein potentiel, c'est évident que les esprits vont s'échauffer. Ça fait partie de n'importe quel sport et c'est particulièrement vrai à Toronto. »