Jacob Markstrom 4.22

Jacob Markstrom et les Canucks de Vancouver ont reporté les négociations de contrat pendant que la saison de la LNH est sur pause en raison des inquiétudes entourant le coronavirus.

Le gardien numéro un des Canucks, qui pourrait devenir joueur autonome sans compensation à la fin de la saison, a indiqué durant une conférence téléphonique, mercredi, qu'il y a des priorités plus importantes en ce moment.

« Le hockey est devenu assez secondaire avec tout ce qui se déroule autour du monde, a fait valoir Markstrom. Évidemment, j'aurais aimé avoir un contrat à long terme et savoir à quoi m'en tenir pour les prochaines années, mais ce n'est pas le cas actuellement. Personne ne sait ce qui adviendra de la saison. Espérons que nous allons recommencer à jouer. La saison prochaine, l'impact sur la masse salariale… Tout ça, c'est secondaire. »

Le joueur de 30 ans discutait avec les Canucks à propos d'un nouveau contrat avant la pause du 12 mars. Il écoule la dernière saison d'un contrat de trois ans signé le 7 juillet 2016.

« De mon côté, je veux demeurer à Vancouver. C'est mon objectif, a affirmé Markstrom. La saison n'est pas encore terminée cette année. J'espère encore que nous pourrons revenir et participer aux séries éliminatoires pour les gens de Vancouver. Ce sera difficile d'accueillir des partisans à l'aréna, mais ce serait plaisant de donner aux gens de la ville de Vancouver quelque chose derrière quoi se rallier. C'est mon état d'esprit en ce moment. Je suis encore un joueur des Canucks de Vancouver et j'en suis très fier. Je n'ai pas l'intention de m'en aller. »

Markstrom a indiqué qu'il est complètement rétabli de sa blessure au genou et qu'il sera prêt à jouer si la saison peut reprendre.

Markstrom s'est blessé durant la deuxième période d'un gain de 9-3 contre les Bruins de Boston, le 22 février. Il a subi une opération mineure, le 27 février, et a raté huit rencontres avant la pause.

« Je suis complètement rétabli et ç'a été beaucoup plus rapide que prévu, a-t-il ajouté. Je ne voulais pas rater de matchs, surtout dans la dernière ligne droite, et la blessure est survenue à un mauvais moment, mais le chirurgien et l'équipe médicale de Vancouver ont fait du très bon travail. Après environ trois semaines et demie, je recommençais à patiner normalement. »

Markstrom a expliqué qu'au départ, il ne croyait pas que la blessure était sérieuse et c'est la raison pour laquelle il a terminé la rencontre.

« J'ai senti quelque chose en deuxième période, mais j'étais correct quand nous avons quitté la patinoire pour l'entracte. Au début du troisième engagement, j'ai senti que c'était plus tendu qu'à l'habitude, a-t-il raconté. Après environ 10 ou 15 minutes, j'ai dit [au défenseur Alexander] Edler qu'il devait commencer à bloquer des lancers, car mon genou n'était pas en très bon état.

« Je ne savais pas trop ce que c'était. Ce n'était rien de majeur, et nous pouvions traiter la blessure, donc je me sens bien maintenant. Évidemment, c'est survenu à un bien mauvais moment. Nous étions au cœur de la course aux séries et en bonne position pour y participer. »

Markstrom a maintenu un dossier de 23-16-4 cette saison avec une moyenne de buts alloués de 2,75 et un pourcentage d'arrêts de ,918. Les Canucks (36-27-6) sont à égalité avec les Predators de Nashville en deuxième place de quatrième as donnant accès aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley dans l'Association de l'Ouest.

Puisque sa réadaptation se portait bien, Markstrom comptait revenir au jeu le 20 mars face aux Ducks d'Anaheim ou le 21 mars contre les Kings de Los Angeles.

« Ce n'est pas survenu, mais c'est l'échéancier que nous avions avec ma réadaptation, et je ne crois pas avoir eu une mauvaise journée en réadaptation », a-t-il dit.

Markstrom est retourné en Suède durant la pause, mais il a mentionné ne pas faire partie des joueurs qui s'entraînent sur la glace là-bas. Il concentre plutôt ses efforts à améliorer d'importants aspects du travail de gardien.

« Nous tentons de faire des exercices reliés au hockey, a-t-il expliqué. Nous avons une machine à balle de tennis qui envoie des balles vers moi, des choses comme ça. Nous faisons de notre mieux en travaillant sur la coordination œil-main. Il faut demeurer alerte et agile. »