Marc-Andre Fleury badge Laflamme

MONTRÉAL - Marc-André Fleury n'a pas besoin qu'on lui mette ses statistiques sous le nez pour savoir qu'il joue bien ou mal.

Les victoires représentent la statistique à laquelle le gardien sorelois accorde le plus d'importance et, même s'il continue de les empiler à un bon rythme, ça ne l'empêche pas d'être insatisfait de son rendement cette saison chez les Golden Knights de Vegas.
À LIRE AUSSI : Marchessault a durement encaissé le choc | Boucher : Gerard Gallant pourrait vite revenir dans la LNH | Changer d'entraîneur en cours de saison : bénéfique ou non?
« Je connais une saison à l'image de celle de l'équipe », a-t-il avancé en présence de journalistes québécois, vendredi. « Nous avons connu un pas si pire début, nous avons par la suite été quelque peu inconstants et, dernièrement, ça allait moins bien.
« Il faut que je trouve une façon de retomber sur mes pieds et d'aider mon équipe à gagner des matchs sur une base régulière. Je dois être meilleur. »
Fleury a eu la lourdeur de perdre son père dernièrement, ce qui serait une explication compréhensible pour son rendement en dents de scie.
« Il faut quand même trouver des façons de faire le travail, a-t-il répondu sur le sujet, en devenant quelque peu émotif. Il faut essayer de tasser ça de son esprit et d'être prêt pour les matchs. »
Pour la première fois, son père ne sera pas au Centre Bell, samedi, afin de voir son fils à l'œuvre. Il manquait rarement, sinon jamais, ses visites à Montréal.
Fleury s'en veut doublement parce qu'il a le sentiment que l'entraîneur Gerard Gallant serait encore en poste, s'il avait mieux fait.
« Ça montre à quel point la lutte pour une place en séries ne pardonne pas, a-t-il soulevé. Le directeur général pensait que c'était la décision à prendre. Il faut lui faire confiance, mais (comme joueur) tu te sens responsable de la situation. »

Fleury estime que la relation avec le nouvel entraîneur Pete DeBoer va se bâtir au fil du temps, tout en soulignant que ça ne change pas grand-chose pour lui parce que « quand tu es gardien, tu dois arrêter la rondelle ».
Fleury compte bien abaisser sa moyenne de buts accordés par match, qui est de 2,82, et faire augmenter son taux d'efficacité tirs-arrêts, qui se chiffre à 0,907.
Vainqueur pour la 19e fois cette saison, Fleury a épinglé sa 458e victoire à son tableau de chasse, jeudi. Henrik Lundqvist des Rangers de New York et lui se livrent une belle lutte au classement des meilleurs gardiens de l'histoire, campant le cinquième rang à égalité.
« Lundqvist joue encore, c'est dur de le dépasser, a-t-il noté avec le sourire. Les journalistes me tiennent informé, c'est le 'fun' à suivre et d'essayer de grimper au classement. Je suis aux trousses de gardiens dont j'ai suivi la carrière en grandissant et qui ont même été des idoles pour moi. Ça fait un velours de me retrouver à leurs côtés. »