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David Quinn, le nouvel entraîneur des Rangers de New York, et Henrik Lundqvist, le joueur qui pourrait avoir le plus gros impact sur l'équipe, se sont rencontré pendant plus de trois heures au domicile du gardien, plus tôt durant l'été à Göteborg en Suède.
Quinn est reparti avec deux impressions à propos de Lundqvist.

« J'ai vu que Lundqvist est compétitif et plus en forme que jamais, et je pense qu'il veut faire partie de la relance à New York, a déclaré Quinn. Nous avons eu une bonne discussion. Nous avons parlé de plusieurs choses différentes. Nous ne sommes pas différents des autres équipes. Le gardien est tellement important aux succès de notre formation et nous sommes chanceux de compter sur l'un des meilleurs de la LNH. »
Il y a un an, Quinn, âgé de 52 ans, ne se serait jamais imaginé assis dans la maison de Lundqvist à discuter de la relance des Rangers, qui pourraient compter sur quatre ou cinq recrues dans la formation cette saison.
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Quinn n'a jamais pensé qu'il quitterait un jour son emploi à l'université de Boston, car il ne croyait pas qu'il trouverait un meilleur poste ailleurs.
Mais les Rangers, qui ont congédié Alain Vigneault le 7 avril après avoir raté les séries éliminatoires de la Coupe Stanley pour la première fois depuis 2010, ont contacté Quinn et il ne pouvait pas passer par-dessus une telle occasion.
Il a discuté de son saut dans la LNH, de ce qu'il a appris sur son équipe et du potentiel prochain capitaine des Rangers avec NHL.com.
À propos de la transition entre diriger au niveau universitaire et dans la LNH : « Je pense que ce qu'on oublie souvent dans notre sport, c'est la simplicité. Il y a deux buts, des lignes et des cercles. Ça ne change pas beaucoup. Évidemment, tu dois composer avec des gens plus matures et tu dois être conscient de ça quand tu diriges à ce niveau. Mais tu dois être exigeant, être juste et tu dois être clair dans ce que tu essaies d'accomplir chaque jour. C'est certainement notre objectif. »

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À propos de la communication avec les joueurs : « Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour que ce soit le meilleur pour les joueurs. Il faut les placer dans la meilleure situation possible afin qu'ils connaissent le plus de succès possible, individuellement et collectivement. C'est notre travail. Ça ne veut pas dire qu'ils ont le dernier mot, car c'est moi qui ai le dernier mot. Mais tu dois prendre en considération leur réaction à certaines décisions. C'est comme ça que j'ai toujours agi et je procéderai toujours de la sorte. »
À propos de la réaction des joueurs qu'il a rencontrés par rapport à son approche et son style : « En personne, tout le monde me dit que c'est génial. Mais je pense que chaque fois qu'il y a un nouvel entraîneur - et je suis certain que c'est ce qui se produit à l'université de Boston actuellement - tout le monde ressent une certaine excitation. Quand je discute avec les joueurs, je dis vouloir que chaque joueur trouve ce qu'il peut faire de mieux que la saison dernière, car cette dernière campagne était inacceptable pour tout le monde. Quand je m'assois avec les gars, je veux simplement savoir ce qu'ils peuvent faire de mieux et discuter de la façon de procéder pour qu'ils soient meilleurs. C'est généralement ce qui s'est dit dans les conversations que j'ai eues avec certains joueurs. »

À propos de sa préparation pour le camp d'entraînement : « Évidemment, certains joueurs sont établis, mais ce sera génial d'être sur la glace avec tout le monde pour la première fois. Je veux voir qui est prêt à compétitionner, qui est prêt à aller batailler, qui va défendre le filet et qui est prêt à jouer de manière robuste. Ce sont toutes des choses que tu dois avoir pour connaître du succès. Tout le monde obtient un nouveau départ, mais certains joueurs établis devront montrer l'exemple durant le camp d'entraînement. »

À propos de la possibilité de nommer un capitaine cette saison : « Nous en avons parlé et je pense que le capitaine émergera de lui-même. Tu ne veux pas mettre ce poids sur les épaules d'un joueur qui ne serait pas prêt. Ça finira par se décider d'une manière ou d'une autre. Soit un joueur se lèvera et s'avérera un choix logique pour être capitaine, soit ce ne sera pas le cas. Tout ça va se régler par la force des choses. »
À propos du style de jeu des Rangers et ce qui sera différent par rapport à la saison dernière : « C'est difficile à dire. Chaque entraîneur a son propre style et celui de Vigneault a fonctionné pendant longtemps. J'ai tellement de respect pour lui. Ce que je vais dire n'est pas une critique envers lui, c'est simplement ma façon de faire. Nous serons une équipe qui mettra de la pression sur la rondelle. Nous voulons contrôler la rondelle et bâtir notre jeu autour d'une défensive structurée. Nous allons jouer en unité de cinq et voulons être difficiles à affronter. Pour ce faire, nous devrons être dans la meilleure condition physique possible. Je ne dis pas que nous serons la meilleure équipe dans cet aspect, car je ne sais pas à quel point les autres équipes sont en forme. Je ne dis pas non plus que les gars seront en meilleure condition que l'an dernier, car je n'y étais pas. Je sais simplement que nous ferons tout en notre possible pour être dans la meilleure des positions. »

À propos des jeunes joueurs qui s'amènent au camp et du nombre de recrues qui pourraient être dans la formation : « C'est difficile d'établir un nombre précis. Leur jeu déterminera qui restera dans l'équipe. La Ligue est certainement plus jeune. Est-ce que ça veut dire que nous aurons 12 joueurs de 20 ans? Non, mais tu peux en avoir quelques-uns. J'avais l'habitude de dire ceci à propos de la cuvée de recrues à l'université de Boston : les joueurs de deuxième, troisième et quatrième années seront les locomotives de cette équipe. Ce n'est pas différent dans la LNH. Ce sont les vétérans qui sonnent la charge. Si les vétérans peuvent prendre le contrôle de l'équipe pendant quelques années, ça facilite la transition des jeunes, qui ne ressentent alors pas de pression. Nous avons plusieurs bons vétérans qui n'ont pas connu une bonne saison et qui chercheront à rebondir. On demande à ces vétérans de faire ce qui leur a permis de connaître du succès au niveau de la LNH. Nous ne demanderons pas à un marqueur régulier de 25 buts d'en marquer 40. Nous demandons simplement aux joueurs d'être constants par rapport à ce qu'ils ont déjà accompli. »

À propos de la prochaine étape pour Kevin Hayes : « Il est tellement près d'être le joueur sur qui on peut compter. Il a tellement fait de progrès durant sa carrière jusqu'ici. Il doit simplement être constant dans son attitude et son éthique de travail. Il m'en a parlé. Ce sont ses mots. Il veut passer à la prochaine étape. Nous avons tellement de jeunes joueurs et il veut être celui dont ils pourront s'inspirer. Il y a tellement de caractéristiques qu'un joueur et une équipe doivent posséder pour connaître du succès. Tu dois être fort mentalement. Tu dois être en bonne condition physique. Tu dois être un leader et faire preuve de résilience. Il veut passer à un autre niveau dans chacune de ces catégories. Il a fait des progrès depuis qu'il est à New York, mais je pense qu'il peut atteindre un autre niveau et il le sait. Un contrat d'un an est un contrat pour se prouver, et il est au courant. »