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Les Islanders de New York savent qu'ils devront jouer beaucoup mieux contre les Bruins de Boston dans le match no 6 de la deuxième ronde que dans le match no 5, mercredi au Nassau Coliseum (19 h 30 HE; TVAS, CBC, SN, NBCSN, s'ils veulent mettre fin à la série et atteindre la demi-finale de la Coupe Stanley.

Les Islanders ont tenu le coup pour l'emporter 5-4 à Boston, lundi, prenant l'avance 3-2 dans la série quatre de sept, et ce, même s'ils ont été dominés 44-19 au chapitre des tirs, incluant 18-3 au troisième engagement. Au cours de cette période, New York a vu son avance être réduite à un but avec 5:17 à jouer.
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« Nous devons être bien meilleurs », a affirmé l'entraîneur Barry Trotz, mardi. « Nous avons trouvé une façon de gagner, ce qui est une bonne chose pour notre groupe. Nous avons été résilients. Nous avons dû saisir les occasions de regagner du momentum et nous l'avons fait. Notre gardien a fait des arrêts importants quand nous étions sur les talons en troisième, mais nous sommes parvenus à tenir le coup lors des quatre ou cinq dernières minutes, ce qui est exactement ce que nous devions faire. Mais nous pouvons être bien meilleurs. »
Les Islanders s'attendent à ce que les Bruins soient meilleurs eux aussi, et surtout, déterminés à pousser la série à la limite dans un match no 7 qui aurait lieu vendredi à Boston. New York était dans la même position au premier tour contre les Penguins de Pittsburgh, après avoir gagné le match no 5 à l'étranger. Les Islanders s'étaient alors nourris de l'énergie de la foule du Nassau Coliseum pour conclure la série à domicile et remporter le match no 6 par la marque de 5-3.
« La dernière est toujours la plus difficile à obtenir, mais nous sommes emballés de retourner au Coliseum », a mentionné l'attaquant Jordan Eberle. « Vous avez vu à quel point c'est bruyant. Ça nous aide et ça nous donne de l'énergie. Nous allons analyser la vidéo, nous préparer et être prêts pour une autre difficile bataille. »
Les Islanders ont peut-être joué leur meilleur match de la série dans un gain de 4-1 à la maison dans le match no 4, samedi, limitant les Bruins à 29 tirs, leur plus bas total de la série, et à 19 lancers à forces égales. Mais Boston est sorti avec de l'énergie dans le match no 5, prenant une avance de 1-0 sur le but de David Pastrnak après 1:25 et ayant le dessus 11-7 sur New York au chapitre des tirs au premier engagement.
Les Islanders ont limité les dégâts, et le gardien Semyon Varlamov a effectué 10 de ses 40 arrêts en première période. Mathew Barzal a nivelé le score 1-1 avec un but en avantage numérique avec 1:11 à jouer. Ce fut le premier de trois buts sur le jeu de puissance des Islanders.
New York a été chanceux de résister à une autre poussée de Boston en troisième période, alors que l'équipe n'a dirigé aucun tir au but après le but de Brock Nelson qui a porté l'avance à 5-2 à 1:59.
« Ça témoigne des bonnes choses que faisaient les Bruins, mais également des choses que nous faisions bien lors de la partie précédente et pour lesquelles ils ne nous ont pas attribué de mérite, a souligné Trotz. Nous avons utilisé notre style défensif, et eux aussi pendant de bonnes portions du match d'hier soir. Nous avons été capables de survivre et avons profité d'arrêts opportuns, en plus de profiter de certaines de leurs erreurs. C'est ça, le hockey des séries. »
Les Islanders veulent franchir le deuxième tour des séries éliminatoires de la Coupe Stanley dans une deuxième saison consécutive, après avoir été incapables de le faire depuis leur participation à la finale de l'Association Prince-de-Galles 1993. En gagnant au moins une ronde dans chacune des trois plus récentes campagnes, New York a engrangé de l'expérience dans ces situations, et l'équipe s'attend au meilleur match de Boston mercredi.
« Toutes les équipes qui ont de l'expérience savent à quel point c'est difficile de gagner ce quatrième match, a ajouté Trotz. Tu dois être désespéré. Nous le serons demain, et eux aussi. La quatrième victoire est toujours la plus dure à obtenir, et je pense que les gars comprennent qu'ils vont devoir être à leur mieux. Si nous offrons le meilleur de nous-mêmes, nous obtiendrons peut-être le résultat escompté. Si c'est le cas, nous passerons au tour suivant. Sinon, il y aura un match no 7 et nous devrons à nouveau être à notre mieux à Boston.
« Je pense que les gars comprennent ça. Ça ne se fera pas par magie. Il faut comprendre cette réalité et réaliser à quel point c'est difficile d'en finir avec une équipe. »