Qu'il s'agisse de l'allure du logo et du chandail, de l'effet de nouveauté que ça suscite auprès des partisans ou du fait que ce sera le dernier match de l'équipe avant la pause de Noël, les Hurricanes s'attendent à jouer devant leur foule la plus imposante depuis qu'ils ont joué à guichets fermés à l'occasion de leur match d'ouverture du 4 octobre dernier contre les Islanders de New York.
« C'est en partie parce que c'est une date favorable, parce que ce sera une bonne équipe qui sera en ville et aussi parce que notre équipe suscite davantage l'intérêt, a affirmé Dundon. Nous avons de bons joueurs, et ceci est un peu comme le crémage sur le gâteau de ce qui sera une bonne soirée de hockey. »
Ayant vécu le départ des Whalers de Hartford, le descripteur des matchs des Hurricanes à Fox Sports Carolinas, John Forslund, a des sentiments partagés à l'idée de revoir ces vieux chandails. Né à Springfield, au Massachusetts, l'homme de 56 ans a commencé à travailler pour les Whalers en 1991 en tant que directeur des relations publiques, pour ensuite devenir le descripteur de leurs matchs télévisés sur SportsChannel New England en 1995.
Il a décrit le dernier match des Whalers au Hartford Civic Center, une victoire de 2-1 contre le Lightning de Tampa Bay, le 13 avril 1997, et il se souvient à quel point ç'avait été douloureux pour les partisans.
« C'est bien qu'ils reviennent dans le passé et essaient de recréer un pan d'histoire, a dit Forslund. Je pense que pour certaines gens qui viennent du nord, c'est une opportunité de souligner le tout et ils sont contents. Et il y a d'autres gens du nord que sont encore amers. Pour les gens d'ici, c'est quelque chose de différent. Les uniformes sont saisissants. C'est cool. Ça va être plutôt amusant. »
Dunton a fait remarquer qu'en Caroline du Nord, il y a eu une industrie baleinière sur les côtes durant plus de 250 ans avant qu'elle cesse ses activités en 1916. Bien que Raleigh se trouve à environ deux heures de voiture de la côte, il y a donc un lien entre la Caroline du Nord et le nom « Whalers », qui signifie « baleiniers ».
« Ça fait probablement plus de sens que les Lakers de Los Angeles », a noté Dundon, en faisant allusion au fait que les Lakers de Minneapolis de la NBA, dont le nom était lié au surnom de l'État du Minnesota, « Land of 10,000 Lakes » (Terre des 10 000 lacs), ont choisi de ne pas le changer quand la concession s'est installée à Los Angeles en 1960.
Ça ne signifie pas que Dundon songe à nommer son équipe les Whalers à nouveau. Mais il est bien possible qu'il y ait une autre soirée Whalers la saison prochaine.
« Nous n'avons pas abordé la saison prochaine à ce point en détail. Mais jusqu'ici, à en juger par l'intérêt que ça suscite, ç'a été évoqué, a dit Dundon. Je pense que les gens aiment ça et si ça continue de se dérouler comme c'est le cas présentement, alors nous allons sûrement envisager de le faire encore. »