Bruins celebrate

Même s'ils n'avaient eu droit qu'à une journée de repos entre la fin de la série de première ronde de l'Association de l'Est face aux Maple Leafs de Toronto, les Bruins de Boston ont remporté le premier match face aux Blue Jackets de Columbus au deuxième tour et ont été en mesure de mettre un terme à la série en six parties grâce à trois victoires consécutives.

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Pour la première fois depuis 2013, et la troisième depuis 2011, Boston a atteint la finale de l'Association de l'Est. Les Bruins auront cette fois rendez-vous avec les Hurricanes de la Caroline.
Voici cinq raisons qui expliquent pourquoi les Bruins ont été en mesure de s'imposer :

Alors que s'amorçait la série, ce sont les performances du gardien des Blue Jackets Sergei Bobrovsky qui retenaient l'attention. C'est finalement son vis-à-vis, Tuukka Rask, qui a volé le spectacle.
Grâce à une performance de 39 arrêts dans une victoire de 3-0 lors du match no 6, Rask a conservé un pourcentage d'arrêts de ,948 durant la série.
« Tu as besoin que ton gardien livre la marchandise, a rappelé l'entraîneur-chef Bruce Cassidy après la sixième rencontre. Et il l'a fait. Il nous a gardés dans les matchs. Il est vraiment en confiance. Ils l'ont dérangé, ils l'ont frappé quand ils fonçaient au filet ce soir, ils ont même été pénalisés. Mais il est resté concentré. Je pense que ça fait partie du jeu que d'essayer de sortir un gardien de sa zone de confort. Il a été en mesure de passer au travers. »
Rask apparaît maintenant au premier rang des gardiens en séries avec un pourcentage d'arrêts de ,938.

BOS@CBJ, #6: Rask stoppe la déviation de Dubois

Les Bruins avaient besoin d'aide offensive de la part de leurs trios de soutien, puisque la première ligne de l'équipe a été réduite au silence lors des premiers matchs de la série. David Krejci s'est levé à nouveau. Celui qui avait été le meilleur marqueur des Bruins lors des séries 2011 et 2013 a amassé cinq points, dont deux buts, en six parties.
Il a terminé la série en force avec un but d'une importance cruciale lors du match no 5, puis il a amassé deux points, dont un filet, lors de la sixième rencontre.
« C'est dans sa nature, a souligné Cassidy à propos des succès de Krejci en séries éliminatoires. Les gars jouent à un niveau plus élevé en séries. C'est plus physique, donc les gars doivent en donner plus. C'est sans oublier l'ambiance et la pression. Il a la capacité de bloquer tout ça de son esprit. C'est un de ses dons, il peut ralentir l'allure du match. À ce moment-ci de l'année, c'est vraiment plus important.

3. Le retour en force du premier trio

L'unité formée de Patrice Bergeron, Brad Marchand et David Pastrnak n'avait amassé qu'un point (un but de Pastrnak qui avait touché son patin alors qu'il évoluait sur un autre trio) lors des trois premières rencontres. La disette s'est arrêtée lors du match no 4, quand Bergeron a marqué deux fois, Pastrnak a fait bouger les cordages une fois en plus d'amasser une passe, et que Marchand s'est fait complice d'un but. Puis, dans la cinquième rencontre, Pastrnak a ajouté deux buts.
Les Blue Jackets avaient fait un bon travail pour retenir la première ligne des Bruins, mais elle a fini par trouver une solution.

CBJ@BOS, #5: Pastrnak rétablit l'avance de deux buts

À 42 ans, Zdeno Chara ne pourra plus être un pilier pour la défensive des Bruins encore longtemps. Deux des éléments représentant le futur à la ligne bleue de Boston - Brandon Carlo et Charlie McAvoy - se sont illustrés dans la série.
Carlo avait comme boulot d'empêcher Artemi Panarin de marquer, et après deux buts de l'attaquant des Blue Jackets lors du deuxième match, il n'en a inscrit qu'un seul pour le reste de la série.
« Brandon a été solide. Il a toujours été bon en défensive, on ne s'en fait jamais de le voir sur la glace et les joueurs qu'il doit affronter », a souligné Cassidy.
McAvoy a amassé trois passes durant la série, mais ce n'était là qu'une portion de tout ce qu'il a fait des deux côtés de la patinoire durant la série. Il effectuait des sorties de zone par lui-même, jouait du hockey réfléchi dans sa zone et il a été d'une grande aide pour Chara quand les Blue Jackets ont tenté de déstabiliser le défenseur de 6 pieds 9 pouces en lui faisant affronter des joueurs rapides.
« On utilise McAvoy dans toutes les situations. Je pense qu'il sait bien bouger la rondelle en transition. Il fait un excellent travail entre les deux lignes bleues, pour réussir des jeux, et il transporte la rondelle en profondeur. Ça en dit long sur son jeu sur 200 pieds. Je sais que c'est cliché, mais il peut jouer 25 minutes contre les meilleurs joueurs », a souligné l'entraîneur-chef des Bruins.

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5. La victoire des unités spéciales

Les Blue Jackets ont remporté le deuxième match de la série en deuxième prolongation grâce à un but en avantage numérique de Matt Duchene. Par la suite, ils n'ont été en mesure d'inscrire qu'un seul autre filet sur le jeu de puissance pour le reste de la série, en plus d'être blanchis lors de leurs 10 occasions dans les trois dernières parties de la série. Les Bruins ont apporté des modifications à leur jeu en infériorité numérique en étant plus agressifs, et ç'a fonctionné.
Pendant ce temps, le jeu de puissance des Bruins a fait mouche quand l'équipe en avait le plus besoin, en marquant deux fois dans le match no 4 qui a créé l'égalité dans la série.