Arizona Coyotes celebrate

NEW YORK - Derek Stepan était hésitant parce qu'il ne voulait pas regarder trop loin en avant en parlant des séries éliminatoires de la Coupe Stanley, en octobre.

Mais le centre des Coyotes de l'Arizona ne pouvait contenir son optimisme.
« Jusqu'à présent, la machine est bien huilée, a mentionné Stepan après l'entraînement au Madison Square Garden lundi. Lorsque je suis arrivé en Arizona, je me demandais dans quelle direction l'équipe s'en allait. Maintenant, le bateau s'en va très rapidement dans la bonne direction. Alors, oui, je vous dirais avoir l'impression que nous avons une équipe de séries. »
Les Coyotes (4-2-1) n'ont pas participé aux séries depuis la saison 2011-12, mais ils n'ont pas été aussi rapides et eu autant de profondeur qu'ils en ont cette saison depuis cette même année.
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Ils ont remporté leurs trois derniers matchs et ont une fiche de 4-0-1 depuis qu'ils ont perdu leurs deux premiers duels de la saison. L'Arizona, qui s'appuie sur ses forces en défense et devant le filet, a marqué 14 buts durant sa série victorieuse et 20 dans la séquence de cinq matchs avec au moins un point au classement.
Les Coyotes ont raté les séries par quatre petits points l'année dernière et la maigre moyenne de 2,55 buts comptés par match (28e rang à égalité dans la LNH) y est peut-être pour quelque chose.
Cette saison, ils marquent 3,00 buts par rencontre, même s'ils n'en ont marqué qu'un seul lors des deux premiers matchs (deux défaites en temps réglementaire). Ils accordent 1,86 but par match, ce qui est bon pour le deuxième rang dans la LNH derrière les Ducks d'Anaheim (1,78).
L'Arizona amorce mardi (19 h HE; MSG, FS-A, FS-A Plus, NHL.TV), à New York contre les Rangers, un voyage de quatre affrontements sur la route .

« Nous avons été plus constants, a mentionné l'entraîneur Rick Tocchet. Cette équipe ne peut se permettre, comme ç'a déjà été le cas dans le passé, d'avoir cinq ou six joueurs qui prennent congé un soir. Quelques équipes peuvent se le permettre, mais pas la nôtre. Cette année, c'est très rare que je voie des joueurs ne pas se présenter pour un match. »
L'acquisition de Phil Kessel pendant la saison morte et le retour en santé de Nick Schmaltz sont considérés comme les deux impacts majeurs par rapport à la saison précédente.
Kessel, acquis des Penguins de Pittsburgh le 29 juin dernier, joue à l'aile droite sur le premier trio des Coyotes en compagnie de Stepan et Clayton Keller. Il a récolté quatre points (deux buts, deux passes) jusqu'ici, mais il mène son équipe pour les tirs au but avec 20, et a des points sur trois des six buts en avantage numérique, tous marqués dans les cinq derniers matchs.
« Il sait comment marquer et il donne de la confiance à tout le monde autour de lui, a vanté le défenseur Oliver Ekman-Larsson. D'un autre côté, les joueurs des autres équipes ont tendance à surveiller Phil de façon plus accrue, alors ça laisse peut-être plus de place pour nous. »
Le retour de Schmaltz donne aux Coyotes plus de talent et de vitesse sur la deuxième ligne.

ARI@WPG: Schmaltz profite de l'écran et fait 3-1

Il est le premier marqueur de l'Arizona avec huit points (trois buts, cinq passes), tous récoltés dans les cinq derniers matchs. À son arrivée en Arizona, après que les Blackhawks l'eurent envoyé aux Coyotes dans une transaction le 25 novembre dernier, Schmaltz avait amassé 14 points (cinq buts, neuf passes) en 17 rencontres. Il avait cependant raté les 43 dernières parties de la saison en raison d'une blessure au genou.
Tocchet a révélé que son trio composé de Schmaltz, Christian Dvorak et Conor Garland a été le plus constant des Coyotes jusqu'à maintenant. Garland mène l'équipe avec quatre buts et Dvorak en a trois. Ce dernier a aussi maintenu un pourcentage d'efficacité de 68,2 pour cent au cercle des mises en jeu (45 en 66).
« [Schmaltz] peut trouver les espaces sur la glace et être patient avec la rondelle, a dit Tocchet. Il ne se débarrasse pas de la rondelle, il trouve un coéquipier à qui faire la passe. Il exécute les jeux, il tire au but et il a un très bon lancer. »
Tocchet se demande si Schmaltz aurait pu faire la différence dans la course aux séries l'an dernier. Il se remémore une séquence en particulier de quatre matchs à l'étranger entre le 18 et le 24 mars, alors que les Coyotes n'avaient marqué que quatre buts et avaient gardé une fiche de 0-3-1 contre le Lightning de Tampa Bay, les Panthers de la Floride, Les Devils du New Jersey et les Islanders de New York.
« Un but ici ou là, a dit Tocchet. Aurait-il pu marquer un but ou effectuer un jeu qui aurait fait une différence? Oui, car lorsqu'un de tes meilleurs fabricants de jeu n'est pas dans l'alignement ça fait une grosse différence pour nous. »
La profondeur des Coyotes ne s'arrête pas à leurs deux premiers trios, un problème récurrent dans les saisons précédentes.
Le troisième trio, composé de Carl Soderberg, qui a été acquis de l'Avalanche du Colorado le 25 juin, Lawson Crouse et Christian Fischer, est peut-être le plus fiable défensivement. Et Soderberg a également cinq points (deux buts trois passes).
La quatrième ligne composée de Brad Richardson, Michael Grabner et Vinnie Hinostroza apporte énormément de vitesse.
« Je discutais avec d'autres joueurs durant le camp d'entraînement et on réalisait que nous avions franchi une autre étape en tant qu'équipe, a mentionné Ekman-Larsson, le capitaine des Coyotes. C'est difficile pour les défenseurs dans les entraînements d'affronter les attaquants et c'est bon signe. C'est de cette façon qu'on s'améliore.
« Ça fait un bon moment que nous n'avons pas eu une aussi bonne équipe. »