Ça commence à faire de l'expérience en séries pour une équipe qui avait été exclue de la danse printanière deux années de suite avant d'y entrer par la grande porte, l'an dernier, à sa première saison sous la gouverne de Trotz et du directeur général Lou Lamoriello.
Les deux hommes d'expérience ont changé l'identité des Islanders pour le mieux. Si bien qu'à l'An 2 du nouveau régime, elle est à quatre petites victoires d'une première présence en Finale de la Coupe Stanley depuis 1984.
« Barry arrivait de Washington, où il venait de gagner la Coupe, et il avait ce passé victorieux. Même chose pour Lou, a commenté l'attaquant Brock Nelson. La barre a été rehaussée à leur arrivée et l'effet s'est fait sentir sur la patinoire. Tout le monde a élevé son niveau de jeu d'un cran. »
Gros défi
Ça devra se poursuivre à compter de lundi parce que le Lightning ne représente pas une proie facile.
La troupe de Jon Cooper vient de passer à travers les deux premières rondes en coup de vent en disposant aisément des Blue Jackets de Columbus et des Bruins de Boston en cinq matchs. Elle attendait d'ailleurs patiemment les Islanders depuis qu'elle a envoyé les Bostonnais en vacances, lundi. La fatigue ne risque pas d'être un problème pour la formation floridienne.
On ne peut en dire autant des Islanders, qui viennent de disputer un 16e match en 36 jours. Qu'à cela ne tienne, ils devront sauter dans un avion vers Edmonton, dimanche, et auront la journée pour étudier ce que le Lightning a à offrir. Il n'y a pas de repos pour les braves.
« Nous sommes enthousiastes, nous avons mérité notre place dans le carré d'as, a lancé le vétéran défenseur Andy Greene. Nous allons savourer la victoire pendant une ou deux heures. On voyage demain et on recommence lundi. Ce n'est pas très long avant de se remettre dans le bain, mais nous devrons être prêts. »