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Les Islanders de New York auront patienté 27 ans avant de finalement mériter un autre billet pour la finale de l'Association de l'Est. Vingt-sept ans de tentatives ratées, de progression, de régression, d'espoirs et de faux-espoirs. Mais toujours la même volonté de regagner leurs lettres de noblesse.
C'est maintenant chose faite.

Et après tant d'années d'attente, les célébrations de l'exploit accompli ne dureront que quelques heures. En fait, la page est probablement déjà tournée à l'heure où vous lisez ces lignes. La formation new-yorkaise a rendez-vous avec le Lightning de Tampa Bay dans moins de 48 heures, à Edmonton.
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« Je crois qu'on doit célébrer ces moments parce qu'ils ne se présentent pas trop souvent. Je ne veux pas dire de virer fous, mais bien de reconnaître que nous avons franchi une autre étape, a déclaré l'entraîneur Barry Trotz après le gain de 4-0 des siens face aux Flyers de Philadelphie lors du match ultime, samedi.
« Nous pouvons célébrer, mais nous comprenons que nous ne sommes qu'à mi-chemin. Nous allons affronter une équipe avec beaucoup de profondeur et nous devrons trouver le moyen de gagner. Nos gars sont prêts pour le défi parce que l'équipe a progressé. Nous avons gagné quelques rondes dans les deux dernières années. »
La formation new-yorkaise a maintenant franchi une ronde de plus que l'année dernière, alors qu'elle avait été balayée par les Hurricanes de la Caroline au deuxième tour. Si l'on ajoute la série de qualification qu'elle a gagnée contre les Panthers de la Floride, au début du mois d'août, elle a eu le dessus sur trois adversaires, cette année.
« Ce n'est que du positif, nous apprenons tous à travers ça, a fait valoir le défenseur Scott Mayfield. Nous avons quelques jeunes avec nous qui n'ont pas vécu beaucoup de situations similaires. Le fait de jouer un match ultime était une belle opportunité pour nous et nous en avons tiré des leçons. »

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Ça commence à faire de l'expérience en séries pour une équipe qui avait été exclue de la danse printanière deux années de suite avant d'y entrer par la grande porte, l'an dernier, à sa première saison sous la gouverne de Trotz et du directeur général Lou Lamoriello.
Les deux hommes d'expérience ont changé l'identité des Islanders pour le mieux. Si bien qu'à l'An 2 du nouveau régime, elle est à quatre petites victoires d'une première présence en Finale de la Coupe Stanley depuis 1984.
« Barry arrivait de Washington, où il venait de gagner la Coupe, et il avait ce passé victorieux. Même chose pour Lou, a commenté l'attaquant Brock Nelson. La barre a été rehaussée à leur arrivée et l'effet s'est fait sentir sur la patinoire. Tout le monde a élevé son niveau de jeu d'un cran. »
Gros défi
Ça devra se poursuivre à compter de lundi parce que le Lightning ne représente pas une proie facile.
La troupe de Jon Cooper vient de passer à travers les deux premières rondes en coup de vent en disposant aisément des Blue Jackets de Columbus et des Bruins de Boston en cinq matchs. Elle attendait d'ailleurs patiemment les Islanders depuis qu'elle a envoyé les Bostonnais en vacances, lundi. La fatigue ne risque pas d'être un problème pour la formation floridienne.
On ne peut en dire autant des Islanders, qui viennent de disputer un 16e match en 36 jours. Qu'à cela ne tienne, ils devront sauter dans un avion vers Edmonton, dimanche, et auront la journée pour étudier ce que le Lightning a à offrir. Il n'y a pas de repos pour les braves.
« Nous sommes enthousiastes, nous avons mérité notre place dans le carré d'as, a lancé le vétéran défenseur Andy Greene. Nous allons savourer la victoire pendant une ou deux heures. On voyage demain et on recommence lundi. Ce n'est pas très long avant de se remettre dans le bain, mais nous devrons être prêts. »