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Ils ont emprunté le chemin le plus long, mais les Bruins de Boston sont de retour en deuxième ronde de l'Association de l'Est.

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Boston tirait de l'arrière 3-2 contre les Maple Leafs de Toronto dans leur série quatre de sept de premier tour de l'Est avant de l'emporter 4-2 dans le match no 6 à l'étranger puis 5-1 dans le match no 7 à domicile afin d'éliminer Toronto pour une deuxième année de suite et une troisième fois en sept ans.
Les Bruins vont accueillir les Blue Jackets de Columbus pour le match no 1 de la deuxième ronde au TD Garden jeudi (19 h (HE); NBCSN, CBC, SN, TVAS).
« C'est une excellente sensation, a assuré l'attaquant Marcus Johansson. On ne peut prendre aucune équipe qui participe aux séries à la légère, il y a tellement de bonnes équipes dans la ligue, et si vous participez aux séries, c'est pour une bonne raison. Ce fut une série ardemment disputée. Il n'est pas facile de jouer contre Toronto, ils doivent recevoir beaucoup de mérite. Nous avons vraiment eu à nous battre pour remporter cette série. »
Voici cinq raisons qui expliquent pourquoi les Bruins ont atteint la deuxième ronde :

  1. Le pouvoir de la profondeur

Deux joueurs de Boston qui n'avaient pas encore marqué au cours des six premiers matchs de la série -- Johansson et le centre Sean Kuraly - ont touché la cible dans le match no 7, et un troisième, l'attaquant Joakim Nordstrom, avait seulement inscrit un but dans un filet désert dans le match no 4 avant d'ouvrir la marque dans le match ultime.

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« Nous avons besoin de l'apport de tout le monde en séries, et c'est ainsi que les équipes passent à la ronde suivante, a noté l'attaquant des Bruins Patrice Bergeron. Ce soir, ce fut un exemple parfait. Tout le monde a un travail à accomplir, et même si leur contribution offensive est appréciée avec tous ces buts, il faut aussi noter qu'ils ont passé la majeure partie de la rencontre dans leur zone et qu'ils ont généré du momentum pour nous. »
Le centre de troisième trio des Bruins Charlie Coyle a fait mouche trois fois dans la série, alors que les défenseurs Torey Krug, Charlie McAvoy et Zdeno Chara ont inscrit un but chacun.

  1. Déjà passé par là

Les Bruins ont joué avec davantage de désespoir à partir du moment où ils ont été confrontés à l'élimination. Mené par les champions de la Coupe Stanley Bergeron, Chara, l'attaquant Brad Marchand et le centre David Krejci, Boston n'a pas paniqué. En plus d'avoir remporté un championnat, la plupart des joueurs des Bruins ont déjà disputé de nombreuses séries et plusieurs matchs no 7.
« Nous sommes déjà passés par là auparavant, a souligné Bergeron. Nous nous basons sur l'expérience de plusieurs de nos joueurs et nous tentons de la partager avec les autres. La plupart des jeunes joueurs étaient avec nous l'an dernier et avaient déjà emmagasiné ce bagage. »

  1. Rask se dresse

Les Bruins ont vaincu Toronto en séries la saison dernière malgré le fait que le gardien Tuukka Rask n'avait pu faire mieux qu'un pourcentage d'arrêts de ,899. Le rendement de Rask ne fut pas un problème dans cette série.
Rask a réalisé 32 arrêts dans le gain de 5-1 du match no 7 et a conclu la série avec un taux d'efficacité de ,928. L'une des principales raisons qui expliquent pourquoi il a bien mieux fait cette saison, c'est qu'il n'a pris part qu'à 46 parties du calendrier régulier, son plus faible total en six saisons. Son adjoint Jaroslav Halak a disputé 40 matchs.

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« Je me sentais bien dès le début de la série, a affirmé Rask. Je me suis bien senti pendant toute l'année, et ce n'est évidemment pas étranger à ma charge de travail, qui m'a permis de demeurer frais. L'important, c'est d'être confiant, de se préparer de la bonne manière, et de faire confiance à ses coéquipiers. Nous nous sommes battus avec acharnement toute l'année, et nous l'avons encore fait aujourd'hui. »

  1. Neutraliser Tavares et Marner

Deux des plus grandes menaces offensives des Maple Leafs ont amorcé la série en force avec quatre points chacun après deux matchs. Au cours des trois derniers duels, les deux joueurs n'ont pu faire mieux qu'un point, un but de Tavares dans le match no 7.
« L'un des facteurs est la gestion de la rondelle », a répondu l'entraîneur des Bruins Bruce Cassidy lorsqu'il lui a été demandé comment son équipe était parvenue à freiner Tavares et Marner. « Nous avons fait du bon travail pour les museler en avantage numérique… c'est une autre manière de s'assurer qu'ils ne fassent pas de dégâts. S'ils ne génèrent pas d'enthousiasme sur le jeu de puissance, ça se répercute sur le reste du match, et je pense que ça nous a aidés.
« Nous avions donc un bon plan de match en place, et en fin de compte, [Bergeron] retire une grande fierté, tout comme [Marchand], à sortir gagnant de cette confrontation. Nous avons aussi toujours eu confiance en [l'attaquant] Danton Heinen, alors il a été utilisé dans ce rôle. [Chara] et Charlie [McAvoy] ont été très bons. Pour être honnête, [les Maple Leafs] ont également fait du très bon travail contre le trio de [Bergeron], alors ce fut une très bonne confrontation où de très bons joueurs offensifs sont parvenus, la plupart du temps, à se tenir mutuellement en échec. »

  1. Marchand, l'homme des grands moments

Marchand a été anormalement tranquille dans le match no 7, mais alors que les Bruins tiraient de l'arrière 2-1 dans la série, il a récolté un but et deux passes dans un gain de 6-4 au cours du match no 4. Dans le match no 6, alors que Boston faisait face à l'élimination, il a amassé deux buts et une passe dans une victoire de 4-2. Les Bruins n'auraient probablement pas poussé la série à la limite, et l'auraient encore moins remportée, sans Marchand, qui a été le meneur de Boston avec neuf points (quatre buts, cinq passes).