flyers

Les Flyers de Philadelphie sont parvenus à gérer l'adversité toute la saison, mais le dernier défi qui s'est présenté à eux a été trop difficile à relever.
Les Flyers sont parvenus à demeurer dans la course pour une place en séries éliminatoires de la Coupe Stanley malgré une séquence de 10 défaites (0-5-5) entre le 11 novembre et le 2 décembre, et ils ont eu à remporter leurs deux derniers matchs de la saison régulière pour obtenir leur billet pour le tournoi printanier. Ils ont ensuite tiré de l'arrière 3-1 dans leur série de première ronde de l'Association de l'Est contre les Penguins de Pittsburgh. Ils sont parvenus à forcer la tenue d'un match no 6 dimanche, mais se sont inclinés 8-5.

« Les gars se sont serré les coudes et ont joué les uns pour les autres toute l'année, et c'est pourquoi nous avons participé aux séries, a déclaré le défenseur Ivan Provorov. Personne ne croyait en nous et ne pensait que nous pourrions jouer du bon hockey contre Pittsburgh, alors je suis très fier de cette équipe. »
Voici cinq raisons qui expliquent pourquoi les Flyers ont été éliminés :
1. Vedettes blessées
Provorov a disputé le match no 6 malgré une blessure à son épaule gauche qui a limité son efficacité. Il a mené les Flyers au cours des séries éliminatoires de la Coupe Stanley avec un temps d'utilisation moyen de 24:52 par match et il a été opposé à la vedette des Penguins Sidney Crosby tout au long de la série.
Le centre de premier trio Sean Couturier a raté le match no 4 en raison d'une déchirure au LCM de son genou droit, mais est revenu au jeu dans les matchs no 5 et 6.
Est-ce que la série aurait pu prendre une autre tournure si deux des joueurs les plus importants de Philadelphie avaient été en santé?
« Ce sont des hypothèses », a mentionné le gardien Michal Neuvirth, qui n'a pas enfilé l'uniforme avant le match no 4 en raison d'une blessure au bas du corps. « Je ne sais pas dans quel état se trouvent les joueurs dans l'autre vestiaire. Ce sont les séries. Tout le monde joue blessé en ce moment. C'est la même chose pour les deux équipes. »
2. Manque de profondeur en attaque
Couturier a inscrit 31 buts en saison régulière, et il a été l'un des cinq joueurs des Flyers à franchir le plateau des 20 filets. Il a toutefois été le seul à faire vibrer les cordages à plus d'une reprise contre les Penguins.
Claude Giroux, qui a terminé au deuxième rang de la LNH en saison régulière avec 102 points (34 buts, 68 passes), a obtenu trois points (un but, deux passes) dans la série.
Wayne Simmonds (24 buts), Travis Konecny (20) et Jakub Voracek (20) ont inscrit un total combiné d'un but, celui de Konecny dans le match no 2.
3. Ennuis des unités spéciales
Les Flyers se sont défendus en infériorité numérique à 25 reprises en six matchs, ce qui a exposé un peu trop une unité qui a terminé au 29e rang de la LNH à ce chapitre en saison régulière (79,8 pour cent). Les Penguins ont affiché un rendement de 5-en-25 (20,0 pour cent) sur le jeu de puissance.
Les Flyers ont de leur côté marqué seulement deux buts en 21 occasions en avantage numérique (9,5 pour cent). Ils ont été blanchis en 13 jeux de puissance en trois matchs à domicile, avec un rendement de 0-en-3 dans le match no 6.
4. Des buts en rafale
Les Flyers ont permis aux Penguins de marquer des buts rapprochés tout au long de la série.
Dans le match no 1, ils ont cédé deux fois en 4:02 au cours de la première période pour transformer un déficit de 1-0 en un retard de 3-0, avant d'accorder deux buts en 1:11 pour tirer de l'arrière 5-0. Dans le match no 3, les Penguins ont frappé trois fois en l'espace de 4:05 en période médiane, incluant deux buts en cinq secondes, ce qui égalait un record des séries éliminatoires, ce qui a fait passer un retard de 1-0 en un recul de 4-0. Dans la deuxième période du match no 5, les Penguins ont fait doubler leur avance, qui est passée de 2-0 à 4-0, en l'espace de 2:52.
Dans le match no 6, les Penguins ont fait mouche deux fois en 47 secondes en première période pour prendre les devants 2-1, puis deux fois en 1:24, ce qui a transformé leur avance de 4-3 tard au deuxième tiers en un retard de 5-4 après 30 secondes de jeu au troisième vingt, avant de céder à nouveau deux fois en 10 secondes à mi-chemin de la troisième période, ce qui portait la marque 7-4.
« Ils forment une équipe qui vous fait payer dès que vous leur donnez une chance, a indiqué Couturier. Je ne pense pas qu'ils nous aient dominés. Ils ont obtenu des chances, et ils en ont profité. »
5. Pas d'avantage de la glace
Les Flyers ont perdu leurs trois matchs à domicile dans cette série, par un pointage combiné de 18-6, eux qui ont notamment été dominés 10-1 dans les matchs no 3 et 4.
« Quand nous sommes revenus à la maison, nous avons eu quelques joueurs qui ont joué avec nervosité plutôt que de sauter sur la glace avec confiance, a noté l'entraîneur Dave Hakstol. Bien des gens parlaient du fait que nous sommes difficiles à affronter à domicile, que nous fermons bien le jeu. Ce ne fut pas le cas. Nos joueurs attendaient avec impatience leur chance de revenir ici, de jouer pendant 60 minutes et de forcer la tenue d'un match no 7. Nous n'avons toutefois pas été capables de tenir le coup pendant ces 60 minutes. »