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Le deuxième trio du Lightning de Tampa Bay se faisait attendre dans la demi-finale de la Coupe Stanley contre les Islanders de New York. Mais lundi, les Steven Stamkos, Alex Killorn et Anthony Cirelli n'ont eu besoin que de 45 secondes pour démontrer qu'il valait mieux ne jamais les oublier.

C'est Stamkos qui a donné l'avance au Lightning dès le début de la première période, quand il a sauté sur un tir de Killorn qui a été bloqué en défensive. Il s'agissait du premier but de l'ailier droit depuis le début de la série contre les Islanders. Cirelli a obtenu une passe sur le filet, le premier de huit pour Tampa Bay dans une victoire de 8-0 qui leur donne l'avance 3-2 dans la série.
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En marquant, le trio venait d'obtenir ses premiers points à cinq-contre-cinq dans la série contre les Islanders. À vrai dire, les trois joueurs n'avaient pas amassé un seul point à forces égales depuis le deuxième match de la série de deuxième ronde contre les Hurricanes de la Caroline, le 1er juin.
« Ça nous a donné de la confiance pour le reste de la soirée, a souligné Stamkos. Notre ligne, nous avons discuté du fait que nous voulons être meilleurs et nous l'avons été ce soir, alors c'est bon à voir. »
Ce n'était que le début, puisque Stamkos et Killorn ont à nouveau fait bouger les cordages lors de la deuxième période, sur le jeu de puissance dans les deux cas, pour terminer la soirée avec deux buts et un total de trois points.
« Le premier but, c'était un bond chanceux pour nous, mais quand tu travailles fort et tu fais les bonnes choses, c'est le genre d'occasions qui vont se présenter, a dit Killorn. Nous avons vraiment bien joué dans toutes les zones, et j'ai aimé comment nous avons transporté la rondelle. Les gars patinaient et nous gagnions des batailles pour la possession avec notre échec avant. »
Stamkos et Killorn avaient amorcé les séries éliminatoires sur les chapeaux de roue en amassant respectivement 13 et 12 points lors des 11 premières rencontres. Oui, une bonne partie de leurs points avaient été récoltés alors qu'ils évoluaient au sein du redoutable jeu de puissance du Lightning, mais ils avaient tout de même produit à forces égales avec cinq et six points chacun.
Toutefois, les Islanders ont trouvé le moyen de ralentir ce trio lors de cette série… jusqu'au match no 5.
« Ce matin, j'ai dit que ce n'était qu'une question de temps avant que ça se produise, et c'est ce qui est arrivé ce soir, a rappelé l'entraîneur-chef du Lightning Jon Cooper. « Tu ne seras pas en mesure de retenir ces gars-là pour toujours. Ils ont marqué dès leur première présence et ils ont pu bâtir là-dessus. On le savait que ça s'en venait, et après avoir marqué, ils étaient en feu. »
Le manque de production de Stamkos dans cette série a soulevé quelques questions sur son état de santé. Se pourrait-il qu'il cache une blessure, lui qui a raté les 16 derniers matchs de la saison en raison d'une blessure au bas du corps? Le vétéran de 31 ans est resté vague à ce sujet.

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« Je me sens assez bien pour être sur la glace. C'est le moment qu'on aime le plus de l'année, alors je veux être sur la glace avec les gars », s'est-il résumé à dire.
« À ce moment-ci de l'année, on pourrait nommer une tonne de bobos que les gars doivent passer à travers. C'est pour cette raison que c'est le trophée le plus difficile à gagner du monde du sport. Si un gars est sur la glace, ça veut dire qu'il se sent assez bien pour jouer et aider son équipe à gagner. »
Cooper n'a jamais douté que son deuxième trio serait en mesure d'éventuellement produire et il a souligné que dans une série aussi serrée, ce ne sont pas seulement les points qui comptent, mais le jeu d'un bout à l'autre de la patinoire.
« C'est difficile de marquer dans cette ligue, et (Stamkos) l'a fait mieux que presque tout le monde dans sa génération. Je ne pense pas qu'il devrait être jugé uniquement sur ses performances offensives. Il contribue. Ce trio s'en tire bien et trouve le moyen d'obtenir des chances, mais ce soir, je trouve qu'ils ont été récompensés pour leur travail. »