Dylan-Larkin

DETROIT - Dylan Larkin a lui-même abordé le sujet, samedi, alors que ses Red Wings de Detroit venaient de subir une décevante défaite de 4-3 contre les Blue Jackets de Columbus à domicile.

Si les choses ne changent pas rapidement, Detroit pourrait à nouveau être vendeur à la date limite des échanges, le 3 mars.

Les Red Wings ont raté les séries éliminatoires lors des six dernières saisons, et ils ont actuellement une fiche de 18-16-7, ce qui les place au sixième rang de la section Atlantique, à six points des Islanders de New York et de la dernière place donnant accès aux séries dans l'Association de l'Est.
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Larkin est le capitaine des Red Wings, leur centre numéro un et celui qui représentera le club lors du Match des étoiles le 4 février. Mais il pourrait devenir joueur autonome sans compensation au terme de la saison.
C'est aussi le cas pour les attaquants Tyler Bertuzzi, Adam Erne, Oskar Sundqvist et Pius Sutter, tout comme les défenseurs Olli Maatta, Jordan Oesterle et Jake Walman ainsi que les gardiens Magnus Hellberg et Alex Nedeljkovic.
« C'est important pour nous, et nous voulons vraiment faire tourner le vent et participer aux séries », a mentionné Larkin, qui est natif de la région de Detroit et qui en est à sa huitième saison avec l'équipe. « Nous en avons parlé dans le vestiaire, et c'est important pour nous. Nous voulons connaître une bonne séquence avant la date limite. »
On peut se demander à quoi pensait le directeur général Steve Yzerman alors qu'il regardait le match de samedi.
Les Red Wings venaient pourtant de signer deux victoires contre des équipes du top-10 de la LNH, les Jets de Winnipeg et les Maple Leafs de Toronto. Ils avaient la chance de prolonger leur séquence devant leurs partisans, face aux Blue Jackets qui avaient une fiche de 2-12-0 lors de leurs 14 matchs précédents et qui étaient à égalité au dernier rang du classement général avant la rencontre.
Mais après une période, les Red Wings tiraient déjà de l'arrière 3-0, puis 4-0 après 40 minutes. On a pu entendre quelques huées lorsque les joueurs ont pris le chemin du vestiaire. Il aura fallu que l'attaquant des Blue Jackets Mathieu Olivier marque accidentellement dans son propre but à 5:50 de la troisième période pour que les Red Wings se mettent enfin en marche. Trop peu, trop tard.
« Nous avons finalement décidé de nous présenter en troisième, mais nous avons manqué de temps, a pesté Larkin. C'est malheureux que nous n'étions pas là dès le début du match. Nous ne nous sommes pas assez battus, et nous avons laissé leur premier trio avoir trop de temps et d'espace, sans lui compliquer la vie. »

CBJ@DET: Raymond compte du revers

Les Red Wings semblent avoir développé la mauvaise habitude de se tirer dans le pied. L'entraîneur-chef Derek Lalonde estime que c'est en raison de leur niveau de compétitivité.
« Vous avez vu de quoi nous sommes capables, a dit Lalonde. Nous sommes capables de rivaliser avec n'importe qui lorsqu'on compétitionne, qu'on exécute les jeux et que notre niveau de travail est à 9 sur 10 ou 10 sur 10. Mais nous n'avons pas assez de talent brut pour nous permettre de ne pas le faire, peu importe l'adversaire. »
Lors de la dernière saison morte, les Red Wings ont fait l'embauche de Lalonde, en plus d'ajouter à leur formation Andrew Copp, Dominik Kubalik et David Perron à l'attaque; Maatta et Ben Chiarot en défensive et Ville Husso devant le filet. Ils ont beaucoup plus de profondeur, il n'y a pas de doute, et Husso a très bien fait devant le filet.
Il y a toutefois eu des moments durant la saison où les unités spéciales ne fonctionnaient pas. Et lorsqu'elles le faisaient, c'est le jeu à cinq contre cinq qui avait des lacunes. À la mi-saison, ils ont autant de victoires et un point de plus qu'au même moment l'année dernière.
Les blessures ont pesé lourd, mais récemment, l'équipe est plus en forme, avec les retours au jeu des attaquants Robby Fabbri et Tyler Bertuzzi, eux qui avaient raté la majeure partie de la saison jusqu'ici.
« C'est clair que nous avons progressé, a affirmé Larkin. Nous avons plus de profondeur. Mais ce que nous voulons, c'est de connaître une bonne séquence et coller les victoires, mais à la place, nous offrons une performance comme ce soir. C'est frustrant.
« C'est un peu l'histoire de notre saison. Nous en gagnons deux ou trois, puis nous n'arrivons pas à enchaîner avec la quatrième, la cinquième, et connaître une bonne séquence. Nous devons y parvenir, et nous en avons discuté. Nous essayons. Ça doit se produire bientôt. »
Les Red Wings doivent disputer 20 matchs d'ici à la date limite, à commencer par un rendez-vous avec les champions défendants de la Coupe Stanley, l'Avalanche du Colorado, lundi à Denver (15 h HE; BSDET, ALT, ESPN+, SN, SN360).
« Je m'en fous si nous affrontons la meilleure équipe de la Ligue ou la 32e, a lancé Lalonde. Nous devons être compétitifs et bien exécuter. Ce sera encore le cas contre eux lundi. »