Évidemment. Les Capitals ont remporté les trois matchs suivants pour éliminer les Blue Jackets en six rencontres avant de venir à bout des Penguins de Pittsburgh et du Lightning de Tampa Bay en sept matchs.
Ce but inscrit lorsque la rondelle a dévié sur sa jambière devant le filet a été l'élément déclencheur du plus long printemps des Capitals depuis la saison 1997-98 alors qu'ils s'étaient inclinés en Finale contre les Red Wings de Detroit.
Les Capitals n'ont certes pas eu un parcours facile, mais ils n'ont jamais douté de leurs capacités. Tout cela, alors que plusieurs étaient prêts à lancer la serviette lorsqu'ils ont perdu leurs deux premiers matchs des séries.
« Je pense que ce groupe a démontré énormément de caractère, a lancé Eller. La façon dont nous sommes parvenus à gagner nos séries de différentes façons, en tirant de l'arrière 2-0 contre Columbus et en tirant de l'arrière contre Pittsburgh.
« Nous avons montré que nous pouvons gagner. Je pense que ça construit notre caractère. Ça montre que nous pouvons passer à travers toutes les épreuves. C'est une expérience très précieuse acquise durant les séries. »
Smith-Pelly a trouvé sa niche
Si Eller semble filer le parfait bonheur à Washington, c'est aussi le cas de Devante Smith-Pelly. L'imposant attaquant a finalement trouvé le moyen de prouver sa valeur après être passé par Anaheim, Montréal et le New Jersey en l'espace de trois ans.
Il n'est pas devenu un marqueur ni un franc-tireur, mais il s'est rendu indispensable aux succès des Capitals en distribuant les coups d'épaules et en relevant des missions défensives avec brio.
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L'attaquant de 25 ans s'est amené à Washington avec une confiance à rebâtir après avoir été utilisé durant seulement 53 matchs par les Devils, la saison dernière, et l'entraîneur Barry Trotz l'a aidé à prendre ses aises dès les premiers milles de la saison.
« Après le premier match, Barry m'a rencontré et m'a dit de ne pas m'en faire avec mes erreurs et de jouer comme j'en suis capable, a-t-il expliqué. Ça m'a enlevé beaucoup de poids de sur les épaules. Dans les autres endroits où j'ai joué, je faisais une erreur et je me retrouvais sur le banc ou dans les gradins.
« Quand tu es jeune, ça fait mal à ta confiance. D'avoir un entraîneur comme ça, c'est bien. Je pense bien avoir trouvé ma niche. »