Non seulement l'attaquant s'est avéré la bougie d'allumage de sa jeune formation, mais il a fourni au directeur général encore plus d'atouts dans son jeu afin d'éventuellement convaincre d'autres talentueux Européens de mettre le cap sur la ville côtière de l'Est canadien.
« Nous faisons nos devoirs. Nous rencontrons les joueurs, nous discutons avec leurs parents et leur agent, a expliqué Russell. Nous essayons d'en faire le plus possible parce qu'au final, ce sont des joueurs de classe mondiale et différentes options s'offrent à eux.
« Si vous souhaitez qu'ils viennent en Amérique du Nord, vous devez faire un bon travail pour vendre votre organisation, mais aussi pour les convaincre que le fait de traverser l'Atlantique est la meilleure option pour eux pour se préparer pour la LNH. »
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En fait, Russell disposait déjà de beaucoup d'arguments de vente. Après tout, Hischier n'est que le plus récent joueur d'une lignée d'Européens qui ont fait leur marque chez les Mooseheads. Dans les dernières années, la formation des Maritimes a contribué au développement du Danois Nikolaj Ehlers (Jets de Winnipeg) de 2013 à 2015 puis à celui du Suisse Timo Meier (Sharks de San Jose) au cours de la même période.
« Tout le monde savait qu'il était bon. Les Mooseheads n'ont pas fait de grande découverte », a lancé en souriant André Tourigny, qui n'avait pas encore été officiellement nommé entraîneur-chef de la formation à l'époque. « L'important, c'est d'être capable de l'amener ici et Cam a fait un travail colossal sur ce plan. »
Tout ce travail n'aura pas été accompli en vain.
On sent, en arpentant les corridors du Scotiabank Centre, qu'un lien spécial s'est créé entre Hischier et les partisans des Mooseheads. Ne serait-ce que par la visibilité qu'a offerte le joueur de centre à la ville et à l'organisation par son brio au Championnat mondial junior - quatre buts, trois aides en sept matchs - ou par l'attention qu'il a suscitée en général sur la planète hockey.