Position dans la course aux séries : Deuxième place de quatrième as dans l'Association de l'Ouest, à égalité avec les Canucks de Vancouver
Après une saison de 100 points leur ayant permis de terminer au premier rang de la section Centrale en 2018-19, il va sans dire que la campagne des Predators de Nashville ne s'est pas déroulée exactement comme prévu.
Avant l'interruption des activités dans la LNH le 12 mars en raison des inquiétudes entourant le coronavirus, les Predators venaient d'aligner trois victoires, une séquence leur permettant de se hisser en deuxième place de quatrième as dans l'Association de l'Ouest, à égalité avec les Canucks de Vancouver. La lutte s'annonçait extrêmement serrée, et une place en séries éliminatoires de la Coupe Stanley était loin d'être assurée.
La saison a été parsemée d'embûches à Nashville cette année. Après un mois d'octobre plutôt enviable (8-3-2), les Predators ont commencé à éprouver de sérieuses difficultés. Novembre a été pénible pour Nashville, qui a maintenu le quatrième pire dossier de la LNH (4-7-2).
En date du 5 janvier, les Predators prenaient le 22e rang du classement général et venaient de perdre quatre de leurs cinq derniers duels. Le duo de gardiens formé de Pekka Rinne et de Juuse Saros faisait l'objet de plusieurs critiques et pour cause, car les deux Finlandais se retrouvaient parmi les neuf pires cerbères de la Ligue pour le pourcentage d'arrêts (Rinne : ,896; Saros : ,892).
Le directeur général David Poile a alors senti l'urgent besoin de secouer son équipe, et c'est finalement l'entraîneur-chef Peter Laviolette qui en a payé le prix. Le 6 janvier, Laviolette, qui en était à une sixième saison derrière le banc à Nashville, a été relevé de ses fonctions pour être remplacé par John Hynes, lui aussi congédié par les Devils du New Jersey en décembre.
Le changement n'a pas donné les résultats escomptés à court terme, Hynes ne pouvant faire mieux que maintenir une fiche de 5-5-0 à ses 10 premiers matchs à la barre de sa nouvelle équipe. Mais les choses se sont tranquillement replacées par la suite. Entre le 1er février et la pause, les Predators ont montré un dossier de 11-7-1 et étaient de retour dans la course, eux qui ont participé aux séries lors des cinq dernières saisons.
Le soleil a brillé…
Les Predators ont connu un excellent début de saison. Comme mentionné un peu plus haut, le mois d'octobre a été faste pour Nashville, qui pointait à égalité avec l'Avalanche du Colorado au sommet de la section Centrale après 13 rencontres. Sur une note plus individuelle, le défenseur Ryan Ellis connaissait lui aussi un début de campagne fracassant avec une récolte de 14 points (deux buts, 12 passes) en 13 matchs, ce qui lui valait une égalité au deuxième rang parmi tous les défenseurs de la Ligue.
