Sans les services d'un gardien numéro un qui avait fait ses preuves et avec beaucoup moins de punch offensif qu'à la fin de la saison précédente, il était plutôt difficile d'imaginer les Blue Jackets parmi les équipes de tête de la section Métropolitaine.
C'est pourtant ce qu'ils ont réussi à faire pendant la grande majorité de la saison - jusqu'à ce que la liste des joueurs à l'infirmerie soit presque plus imposante que celle des joueurs actifs. Et on exagère à peine.
Malgré les pertes du gardien Sergei Bobrovsky et des attaquants Artemi Panarin, Matt Duchene et Ryan Dzingel sur le marché des joueurs autonomes, les Blue Jackets se sont retroussé les manches et ont été en mesure de se battre pour une place en séries éliminatoires de la Coupe Stanley en adoptant un nouveau style de jeu.
« Avec les joueurs que nous avons perdus cet été, il fallait trouver une façon d'avoir du succès », a expliqué l'attaquant Pierre-Luc Dubois, plus tôt cette saison. « On savait que nous avions de bons joueurs et du talent dans l'équipe.
« Ç'a pris un peu de temps, mais je pense que nous avons trouvé notre identité et la bonne façon de jouer. »
Devant le filet, Joonas Korpisalo et le gardien recrue Elvis Merzlikins ont fait des petits miracles et ont prouvé qu'ils pouvaient faire le travail, même s'ils disposaient de très peu d'expérience comme partant dans la LNH.
Le soleil a brillé…
La blessure au ménisque subie par Korpisalo à la fin du mois de décembre, qui allait lui faire rater près de deux mois d'activités, aurait pu mettre un terme aux espoirs des Blue Jackets de prendre part au tournoi printanier. Ç'a plutôt permis au jeune Merzlikins de s'imposer.
Pendant l'absence de Korpisalo, qui avait hérité du poste de numéro un, le gardien recrue a maintenu une fiche de 12-5-4, une moyenne de buts alloués de 1,97 et un taux d'efficacité de ,935. Au cours de cette période, il a signé huit victoires de suite et cinq blanchissages - dont presque trois consécutifs (174:39 minutes sans donner de but).