À 6 pieds 2 pouces et 175 livres, le jeune homme peut sembler un peu frêle à première vue, mais son sourire troué causé par l'absence de ses deux « palettes » lui donne le profil presque parfait d'un joueur de la LNH.
Plus sérieusement, Studnicka a trouvé un moyen un peu plus convaincant d'intimider ses adversaires et c'est en marquant des buts et en récoltant des points. Ses neuf buts représentent un sommet chez les recrues de la LAH et ses 18 points le placent au deuxième rang chez les joueurs de première année du circuit.
« C'est ma première saison chez les professionnels et mon objectif était de prendre de la masse et d'être plus imposant physiquement, a-t-il expliqué. Comme je suis un peu plus léger, j'ai appris comment me rendre au filet malgré ça. J'ai beaucoup travaillé et je me suis amélioré. »
L'Ontarien n'a jamais eu trop de problèmes à s'adapter au niveau professionnel puisqu'il avait récolté un but et quatre aides en cinq matchs à son premier séjour à Providence, à la fin de la saison 2017-18. Dans une ligue plus défensive et plus compétitive que la OHL, ç'en dit long sur sa capacité d'adaptation.
Même si ça pourrait être à court terme - l'état de santé de Bergeron est réévalué quotidiennement - les Bruins espèrent qu'il aura autant de facilité à le faire dans la LNH. Si c'est le cas, le plan pourrait de nouveau être modifié.
« On n'a jamais caché nos intentions en ce qui le concerne, a commenté Cassidy. Nous comptons sur lui pour prendre la relève de Bergeron et de (David) Krejci. On espère que ce sera dans quelques années encore, mais s'il nous force la main maintenant ou dans un avenir rapproché, nous allons lui trouver une place. »