Jonathan Drouin

MONTRÉAL - Il s'y attendait évidemment lorsqu'il a appris qu'il avait été échangé aux Canadiens de Montréal, mais l'attaquant Jonathan Drouin s'est vite rendu compte qu'il ne bénéficiait plus de l'anonymat dont il profitait encore il y a quelques mois.
Le Québécois acquis du Lightning de Tampa Bay en retour du défenseur Mikhail Sergachev le 15 juin vit son premier été à Montréal en tant que joueur du Tricolore.

« C'est sûr qu'il y a plein de choses qui ont changé de mon côté, quand je marche dans les rues par exemple, a expliqué Drouin. Ça vient avec et c'est normal. »
Il a pu goûter pour l'une des premières fois à l'accueil qui l'attend cet hiver, samedi, alors qu'il a participé en compagnie de quelques autres joueurs de la LNH à un match de hockey-balle contre des joueurs de tennis présenté dans le cadre de la Coupe Rogers, à Montréal.
Il a évidemment été l'un des joueurs les plus chaudement applaudis lorsqu'il s'est présenté sur le terrain vêtu de son chandail numéro 92 et en a même profité pour inscrire son « premier but » dans l'uniforme bleu-blanc-rouge.
« Je ne suis pas sûr que c'est le premier but, mais c'est un petit avant-goût de ce qui s'en vient », a lancé en riant celui qui a récolté 53 points, dont 21 buts, en 73 rencontres la saison dernière.
La nouvelle acquisition des Canadiens a aussi fait plaisir à plusieurs jeunes partisans qui souhaitaient obtenir des autographes et des photos en sa compagnie.
La pression comme carburant
S'il faut en croire l'attaquant Alex Killorn, toute cette attention ne dérangera pas son coéquipier des trois dernières saisons, mais elle l'aidera plutôt à livrer la marchandise.
Drouin profite notamment de son été dans la métropole pour s'entraîner avec le capitaine de la formation, Max Pacioretty, afin de se préparer en vue de la saison qui s'amorce dans un peu plus de deux mois.
« Je sais qu'il va très bien faire, c'est un gars qui a beaucoup de talent, a déclaré Killorn. Le fait que les médias soient là chaque soir et qu'il sache qu'il doit bien faire, ça va être bon pour lui.
« Quand il y a de la pression, il fait bien. À Montréal, il y a toujours de la pression et il va en bénéficier. »