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Jonathan Bernier accueille avec beaucoup de joie son retour sur la côte ouest américaine ainsi que les retrouvailles avec l'entraîneur Randy Carlyle, qui l'a dirigé pendant une saison et demie dans l'uniforme des Maple Leafs de Toronto.

Le gardien québécois est passé aux Ducks d'Anaheim, vendredi, en retour d'un choix de repêchage conditionnel en vue de la séance de repêchage 2017 de la LNH.
« Je suis très heureux. Je joins les rangs d'une formidable organisation et d'une excellente équipe. C'est un défi taillé sur mesure pour moi pour le début d'un nouveau chapitre de ma carrière », a-t-il déclaré au cours d'un appel-conférence.
Bernier a évoqué le bon début de carrière qu'il a connu en Californie chez les Kings de Los Angeles, qui en avaient fait leur premier choix au repêchage en 2006 (11e au total). Il a relevé également avoir apprécié d'avoir été dirigé par Carlyle, à son arrivée dans l'uniforme des Maple Leafs.
« Ça facilite la transition parce que je connais le style de `coaching' de Randy. Il est exigeant. Il veut que les joueurs soient soucieux de leur jeu en défense. C'est parfait pour moi. »
Le Lavallois âgé de 27 ans, qui touchera un salaire de 4,150 millions $ à sa dernière année contractuelle, a connu de bons moments chez les Maple Leafs avec Carlyle derrière le banc. À sa première saison en 2013-14, il a conservé une fiche de 26-19-7, avec une moyenne de buts accordés par match de 2,70 et un pourcentage d'arrêts de 92,2 pour cent.
Il a néamoins été incapable de s'établir comme le gardien de confiance des Maple Leafs au cours des deux saisons suivantes.
« Comme vous savez, nous avons acquis dernièrement Freddie Andersen (des Ducks), a commenté le directeur général des Maple Leafs Lou Lamoriello. Nous avions le sentiment que c'était la meilleure chose à faire pour nous. Nous allons maintenant acquérir un gardien réserviste avant le début du camp d'entraînement. »
La saison dernière, au sein d'une équipe peu compétitive, Bernier a offert un rendement de 12-21-3, avec une moyenne de 2,88 et un pourcentage d'arrêts de 90,8 pour cent.
« Je n'ai rien de négatif à dire au sujet de mon expérience à Toronto, a-t-il insisté. Au contraire, ç'a été une très bonne expérience. J'ai réellement apprécié mon temps passé là-bas. Les Maple Leafs sont possiblement une des meilleures organisations de la Ligue nationale. Les partisans sont fantastiques. Je ne conserve que de bons souvenirs.
« Évidemment, la situation n'est pas facile quand l'équipe est en mode reconstruction, a-t-il ajouté. Les Ducks sont une équipe aguerrie, des aspirants à la Coupe Stanley. Je serai plus à l'aise en me présentant au camp en sachant que je fais partie d'une équipe compétitive. »
Chez les Ducks, il agira possiblement à titre d'adjoint au jeune John Gibson, pressenti pour être le gardien no 1 à la suite de l'échange d'Andersen. C'est le cadet de ses soucis.
« Je me concentre uniquement qu'à bien jouer et qu'à gagner des matchs. Le reste, je n'ai aucun contrôle là-dessus. Je ne vais pas commencer à m'en faire avec le total de matchs que je pourrais jouer. Ce serait d'être dans un mauvais état d'esprit. Je vais travailler très fort cet été et être fin prêt à l'ouverture du camp d'entraînement. C'est tout ce que je peux contrôler. »
En 213 matchs dans la LNH, Bernier montre un dossier de 88 victoires, 88 défaites et 23 revers en prolongation ou en fusillade. Sa moyenne est de 2,67 et son pourcentage d'arrêts de 91,5 pour cent.