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DENVER -- Jared Bednar a toujours cru qu'il aurait un jour l'occasion d'atteindre la LNH à titre d'entraîneur, ce qu'il n'avait pas pu accomplir pendant sa carrière de joueur.

Bednar, 44 ans, qui a été embauché au poste d'entraîneur-chef de l'Avalanche du Colorado le 25 août, a été formellement présenté à la presse au Pepsi Center mercredi. Il remplace Patrick Roy, qui a démissionné de son poste d'entraîneur et de vice-président des opérations hockey le 11 août.

Défenseur durant neuf saisons dans les ligues mineures, Bednar a agi à titre d'entraîneur pendant 14 saisons, six en tant qu'entraîneur-chef et huit en tant qu'adjoint, dans la Ligue américaine de hockey et dans la ECHL. Il a compilé une fiche de 251-158-42 et a remporté deux championnats de ligue, avec les Monsters de Lake Erie (maintenant de Cleveland) dans la LAH en 2016 et avec les Stingrays de la Caroline du Sud dans la ECHL en 2009.

« Je n'étais pas pressé », a déclaré Bednar, assis aux côtés du président de l'Avalanche Josh Kroenke et du directeur général Joe Sakic. « J'ai toujours tenté de m'améliorer en tant qu'entraîneur et de parfaire mes compétences. J'ai confiance en mes capacités. J'ai côtoyé beaucoup de formidables personnes au cours de ma tournée des ligues mineures. J'espérais que l'occasion se présente.

« Pour moi, ce n'est qu'une autre étape. Diriger l'Avalanche n'est pas une fin en soi pour moi. L'objectif est de connaître du succès et surtout d'aider l'équipe à en connaître. Mon accession à la LNH est un bel accomplissement, mais ce que j'y ferai sera plus important. »

Bednar a parcouru la route entre sa maison de Cleveland et Denver à bord de son camion, a-t-il mentionné, « parce que j'avais certaines choses que je voulais rapporter [et] pour me donner du temps pour réfléchir ». Son épouse, Susan, est demeurée à Cleveland avec leurs deux enfants, leur fils Kruz et leur fille Savega, qui ont déjà commencé l'école.

C'est peut-être mieux ainsi parce que Bednar devra assumer une grosse charge de travail avant le début du camp d'entraînement le 23 septembre. Il aura beaucoup de vidéos à étudier et il aura des réunions avec ses adjoints Tim Army, Dave Farrish et Nolan Pratt pour apprendre à connaître ses nouveaux joueurs.

Bednar mise également sur l'entraîneur vidéo Brett Heimlich, qui a commencé à télécharger des séquences pour que l'entraîneur puisse les voir sur son ordinateur.

« C'est quelque chose que je n'ai pas pu beaucoup faire depuis mon embauche en raison du déménagement, mais ce sera un élément clé pour moi à l'avenir, a expliqué Bednar. J'aurai la chance de les regarder par moi-même et puis avec mes adjoints, surtout la semaine prochaine. Il y aura des modifications claires. Je veux savoir ce que [les joueurs] ont l'habitude de faire, peut-être s'ils ont certaines habitudes sur la glace. C'est également une chance de me familiariser avec les joueurs dans certaines situations, comme les unités spéciales. »

Sakic a fait passer un entretien à Bednar sur la recommandation de son adjoint Chris MacFarland, qui avait occupé le même poste chez les Blue Jackets de Columbus. Bednar a dirigé le club-école des Blue Jackets dans la LAH pendant les deux dernières saisons: les Falcons de Springfield en 2014-15 et les Monsters la saison dernière.

« Il me l'a recommandé et j'ai apprécié qu'il l'ait fait, mais après le processus des entrevues [avec plusieurs candidats], j'ai pris quelques jours pour y réfléchir par moi-même, a relaté Sakic. J'ai fait mes devoirs, mes propres appels téléphoniques. Jared Bednar était mon choix, de toute évidence, à la lumière de ce que m'ont dit certains directeurs généraux et connaissances. J'ai glané beaucoup d'informations à son endroit ainsi que sur les autres candidats en lice.

« Tout le monde a dit la même chose de lui: il est un entraîneur très exigeant, mais il est également juste envers les joueurs. Ils vont savoir exactement ce qu'il attendra d'eux et j'ai hâte de voir l'équipe réagir à son style. »

Bednar fait face à un défi considérable. L'Avalanche a eu une fiche de 39-39-4 la saison dernière pour rater les séries éliminatoires de la Coupe Stanley pour une deuxième année de suite.

« Je suis reconnaissant de me voir offrir cette chance et je veux rendre fiers ceux qui m'ont embauché, a-t-il dit. Je crois que nous avons un excellent personnel, nous pourrons réaliser de belles choses si nous travaillons ensemble. Quant à mon prédécesseur, j'ai beaucoup de respect pour Patrick Roy, je l'ai regardé jouer et je l'ai regardé diriger son équipe. C'est maintenant à mon tour de poursuivre la tradition ici, de bâtir sur la tradition gagnante de cette organisation. »