« Tiens, tout le monde me dit que ce n'est pas le cas », a mentionné Holland après la conclusion du tournoi annuel des espoirs à Traverse City samedi. « C'est pourquoi on me pose toujours la question. Depuis l'instauration du plafond salarial dans la LNH en 2005, nous avons été la dernière équipe à rater les séries. Toutes les autres avaient déjà manqué les séries. C'est la vie donc pour tout le monde dans la LNH. Nous étions la dernière équipe restante, il n'y en a plus. Alors on repart à zéro et notre but est de rivaliser pour une place en séries et d'être la meilleure équipe possible. »
Pour réaliser cet objectif, les Red Wings auront besoin de plusieurs choses, notamment du retour en santé de plusieurs joueurs cruciaux. La saison dernière, les vétérans Niklas Kronwall, Jonathan Ericsson, Justin Abdelkader, Darren Helm et Jimmy Howard ont tous dû s'absenter pendant de longues absences provoquées par des blessures.
Ces absences ont forcé les jeunes joueurs à combler le vide.
« Les joueurs qui ont été appelés à remplacer ces joueurs [blessés] ne sont pas aussi bons, a dit Holland. La marge de manoeuvre est si mince. »
L'impact a également été exacerbé par le manque de joueurs de premier plan. Dans d'autres saisons, la perte d'un joueur de soutien aurait pu être éclipsé par le brio des meilleurs éléments. La saison dernière, les Red Wings ont eu 18 joueurs qui ont dû rater du temps en raison de blessures, pour une perte totale de 307 matchs.
« Dans le temps, nous avions plusieurs vedettes dans l'équipe. Les blessures ne nous affectaient pas, a expliqué Holland. Ce n'est plus le cas. Nous nous attendons à composer avec les blessures, mais nous espérons nous situer au milieu du eploton pour ce qui est des blessures plutôt qu'en tête de liste. »
Ils espérent également être plus constants en avantage numérique. Les Red Wings ont fini au 27e rang à ce chapitre la saison dernière avec un taux de réussite de 15,1 pour cent.