Gaudreau

Johnny Gaudreau espère faire partie de la solution chez les Flames de Calgary après une autre élimination hâtive en séries éliminatoires de la Coupe Stanley.

« Partout où vous irez, peu importe l'équipe pour laquelle vous jouerez, il y aura des moments difficiles et des gens insatisfaits de votre rendement, a affirmé Gaudreau lundi. Malgré tout cela, mon temps à Calgary a été génial. J'ai adoré mon temps ici. J'aime la façon dont les partisans et la ville nous traitent.
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« Calgary a toujours été comme une deuxième maison pour moi. J'adore jouer ici. J'adore mes coéquipiers. J'adore la ville. Les partisans sont incroyables. C'est une équipe avec laquelle je me verrais jouer pour le reste de ma carrière. Je l'ai toujours dit. Je sais que les gens spéculent à propos du fait que je voudrais retourner dans l'Est, mais je me sens très bien ici avec mes coéquipiers, le personnel d'entraîneurs, le [directeur général Brad Treliving], l'équipe de gestion et les propriétaires. C'est malheureux que nous n'ayons pas atteint notre objectif ultime, mais c'est comme ma deuxième maison ici. »
Calgary, qui avait eu le dessus sur les Jets de Winnipeg en ronde de qualification de la Coupe Stanley, a été éliminé en six rencontres en première ronde par les Stars de Dallas, jeudi. Les Flames ont pris les devants 3-0 dans ce match sans lendemain, mais se sont finalement inclinés 7-3.
La saison dernière, l'équipe albertaine avait terminé au premier rang dans l'Association de l'Ouest avant de se faire montrer la porte de sortie par l'Avalanche du Colorado en première ronde.
Les Flames ont atteint le deuxième tour des séries une seule fois depuis 2004. C'était en 2015, la première saison complète de Gaudreau dans la LNH. Ils avaient alors été éliminés par les Ducks d'Anaheim.
« Avec le même noyau, nous avons eu de la difficulté à passer au travers la première et la deuxième ronde dans les années passées, a dit l'attaquant de 27 ans. C'est une ligue très compétitive. C'est difficile de jouer en séries.
« Je ne pense pas que personne ne soit content de la façon dont la saison a pris fin. La seule chose qu'on peut faire, c'est prendre nos responsabilités, se regarder dans le miroir, et avoir une bonne saison morte. Travailler fort au gym, revenir préparé à Calgary. Et espérons que la plupart des gars que nous avions cette saison seront de retour la saison prochaine, car je pense que nous avions une solide équipe cette année. »
Les Flames devront également décider si Goeff Ward sera de retour à la barre de l'équipe. Celui qui a remplacé Bill Peters par intérim le 29 novembre a maintenu une fiche de 24-15-3.
La LNH n'a toujours pas annoncé quand la prochaine saison s'entamera.
« Bien sûr, j'aimerais être de retour, a mentionné Ward. Je pense que nous avons fait un grand pas vers l'avant. Nous allions dans la bonne direction. Ce groupe est tissé serré. J'aimerais beaucoup être de retour. À ce temps de l'année, c'est l'heure des évaluations et des décisions. Nous verrons comment tout cela va se dérouler. »
Calgary a vu passer quatre entraîneurs différents lors des cinq dernières saisons, incluant Bob Hartley et Glen Gulutzan.
« Je pense que Geoff et son équipe ont fait du bon travail, a dit Treliving. Nous devons maintenant prendre le temps d'analyser le tout, le bon comme le mauvais, de voir ce que nous pouvons améliorer et la façon dont nous voulons aller de l'avant.
« Je ne pense pas que vous avez du succès en changeant de personnel constamment. Vous avez besoin de stabilité. Ça n'a certainement pas été le plan en ce qui a trait au poste d'entraîneur ici, mais le passé est le passé. Il faut dorénavant s'éloigner un peu de cette situation et prendre une grande respiration pour laisser aller les émotions, puis prendre des décisions. »

Gaudreau, qui a encore deux saisons à écouler à son contrat de six ans d'une valeur moyenne annuelle de 6,75 millions $, a récolté 445 points (151 buts, 294 passes) en 464 matchs de saison régulière et 19 points (huit buts) en 30 rencontres de séries éliminatoires.
Il a amassé sept points (quatre buts) en 10 matchs d'après-saison cette année.
« Quand vous êtes un des meilleurs joueurs d'une organisation ou de la Ligue, ça vient avec des responsabilités. Et quand l'équipe se porte bien, vous êtes louangé. Quand l'équipe ne va pas bien, vous allez recevoir votre large part de critiques. C'est comme ça dans le sport professionnel », a relaté Treliving.
« Cet individu, il veut gagner. Il veut gagner autant que n'importe qui. J'aime vraiment ma relation avec John. Il veut gagner à Calgary. Je pense même que son jeu est passé à un autre niveau. En fin de compte, nous n'avons pas réalisé ce que nous voulions réaliser. Nous acceptons la critique. C'est la réalité. Si ça vous affecte, vous n'êtes probablement pas dans le bon milieu de travail. Mais j'ai le plus grand des respects pour John. Je sais qu'il adore jouer ici. »