« Quand on regarde ce qu'il a accompli, c'est remarquable. Il est un triple champion de la Coupe Stanley et un récipiendaire du Conn Smythe, a poursuivi Sullivan. Il a été un rouage important des succès des Penguins au cours des dix dernières saisons. On dirait que sa contribution est parfois négligée, pour une raison ou pour une autre. […] Geno fait son travail sans faire de bruit. Il est un joueur de premier plan dans cette ligue, et ce, depuis plus de dix ans. »
Un impact rapide et mesurable
Le natif de Magnitogorsk n'a pas tardé avant de se faire remarquer dans la LNH, en fait son impact a été immédiat. À sa première saison, Malkin a récolté 85 points en 78 matchs, raflant ainsi le trophée Calder. Ses Penguins ont cependant été éliminés en première ronde des séries éliminatoires, en cinq matchs face aux Sénateurs d'Ottawa. Le Russe avait tout de même récolté quatre points en cinq matchs.
La saison suivante, Malkin a explosé et n'a jamais plus regardé en arrière. C'était en 2007-08 et il était alors âgé de 21 ans. Le deuxième choix au total de l'encan 2004 a récolté 106 points en 82 matchs de saison régulière, avant de produire 22 points en 20 matchs de séries et permettre aux Penguins d'atteindre la Finale de la Coupe Stanley - finale qu'ils ont perdue 4-2 aux mains des Red Wings de Detroit.
Pour son coéquipier de longue date, Crosby, il est clair que Malkin est un des meilleurs joueurs du circuit.
« Après avoir joué aussi longtemps avec lui et l'avoir vu faire au fil des ans, c'est évident qu'il devrait obtenir plus de reconnaissance, parce que ce qu'il fait est incroyable, a mentionné Crosby. Ce qui me fascine, c'est sa constance et la manière dont il peut tout simplement dominer un match. Il y a très peu de joueurs qui peuvent faire ça. Même au dernier match, les petites feintes qu'il a faites, c'est toujours plaisant à voir. Atteindre le plateau des 1000 points est une bonne façon de laisser sa marque. »