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Équipe Europe risque d'être la formation, parmi les huit qui participeront à la Coupe du monde de hockey 2016, qui sera confrontée aux plus grand défis.
Puisque les joueurs sélectionnés proviendront de plusieurs pays européens, il y a de bonnes chances qu'il n'y aura pas de chimie entre eux comme on en retrouve entre compatriotes. Bien souvent, c'est là un élément important quand on tente de rassembler une équipe en vue d'un tournoi comme celui de la Coupe du monde, où les meilleurs affrontent les meilleurs.
Équipe Europe sera composée de joueurs provenant de n'importe quel pays d'Europe sauf la Finlande, la Russie, la Suède et la République tchèque, qui auront chacun leur propre équipe nationale au tournoi.

L'aspect positif, par contre, c'est que la sélection des joueurs pourra se faire au sein d'un groupe qui a beaucoup de profondeur, bien plus que dans le cas d'autres formations qui participent à la Coupe du monde.
Le président Franz Reindl, le directeur général Miroslav Satan, l'entraîneur Ralph Krueger et les dépisteurs d'Équipe Europe (un groupe qui comprend notamment les anciens joueurs de la LNH Peter Bondra et Sean Burke) ont du pain sur la planche. La majorité des joueurs qui feront partie de la formation de 23 joueurs, qui devra être finalisée d'ici le 1er juin, devrait provenir de la Slovaquie, de la Suisse, du Danemark et de l'Allemagne.
Burke estime que le fait que les joueurs se connaissent peu pourraient se transformer en avantage.
« D'après ce que j'ai vécu dans les tournois internationaux du genre, parfois c'est bien de ne pas être le favori, comme ce sera le cas pour nous, parce qu'en raison du format et de la façon dont ce type de compétition fonctionne, il y a la possibilité de créer des surprises, a déclaré Burke à LNH.com en novembre. Et ça, ça arrive habituellement quand une équipe se rassemble rapidement. Il n'y a aucun doute que c'est là un élément qui est vraiment important; il ne faudra donc pas nécessairement chercher à identifier les meilleurs joueurs, mais plutôt se concentrer sur la façon de bâtir notre équipe, en déterminant quels joueurs pourront le mieux se compléter et seront les plus enclins à nous aider à gagner. »
Bondra a fait remarquer que Satan, Burke et lui ont joué avec et contre certains des joueurs qu'ils songent à choisir.
« La dernière fois que j'ai regardé la liste des joueurs potentiels pour Équipe Europe, j'ai compté 12 ou 13 gars que j'ai côtoyés dans un vestiaire, ou qui ont été des adversaires. Ça devrait donc faciliter le processus, a souligné Bondra. Et il y aussi Miro qui a pris sa retraite récemment (de la LNH en 2009-10). »
Voici l'allure que pourrait prendre la formation d'Équipe Europe (en ordre alphabétique par position) à la Coupe du monde, qui aura lieu du 17 septembre au 1er octobre 2016 à Toronto:
ATTAQUANTS
Leon Draisaitl, Oilers d'Edmonton, Allemagne, C-- Draisaitl a marqué deux buts et récolté neuf aides en 37 matchs la saison dernière mais il a excellé cet hiver avec une production de 14 buts et 40 points en 46 matchs, avec un différentiel de plus-2. On a vu une éclosion à l'attaque chez lui à sa deuxième campagne et il est également efficace dans le cercle des mises en jeu.
Zemgus Girgensons, Sabres de Buffalo, Lettonie, C -- Girgensons ne connaît pas une bonne saison à l'attaque avec cinq buts et 11 points en 45 matchs après avoir totalisé 15 buts et 30 points en 61 rencontres la saison dernière. Sauf qu'il est grand (six pieds un pouce, 203 livres) et il a fait partie de l'équipe de la Lettonie aux Jeux olympiques de 2014 à Sotchi.
Anze Kopitar, Kings de Los Angeles, Slovénie, C -- Ce n'est pas pour rien si les Kings lui ont récemment accordé une prolongation de contrat de huit ans. Il fait tout bien; il est le meilleur pointeur des Kings, il joue dans toutes les situations de jeu et il est un des meilleurs joueurs dans la LNH dans les deux sens de la patinoire. C'est une machine au chapitre des mises en jeu, un meneur et un gagnant, alors qu'il a remporté la Coupe Stanley à deux reprises.
Frans Nielsen, Islanders de New York, Danemark, C-- Nielsen est excellent dans les deux sens de la patinoire; il a 15 buts et 34 points en 53 matchs cette saison et il passe plus de deux minutes par match en moyenne sur la patinoire autant en avantage qu'en désavantage numérique. Nielsen a 114 buts en 578 matchs, il est celui qui a le plus d'ancienneté chez les Islanders (2006-07) et c'est un joueur sous-estimé depuis des années.
Mikkel Boedker, Coyotes de l'Arizona, Danemark, AG -- Boedker se dirige vers un sommet personnel au chapitre des points cette saison, lui qui a 13 buts et 36 points en 54 rencontres jusqu'ici cet hiver. Il a connu trois matchs de plus d'un but, ayant notamment réussi deux tours du chapeau, et il a été un des éléments importants dans les succès surprenants des Coyotes en cette saison 2015-16.
Tomas Tatar, Red Wings de Detroit, Slovaquie, AG -- Ce vétéran de cinq saisons dans les rangs professionnels continue d'être un élément important chez les Red Wings. Sa présence donnera de la vitesse et de la jeunesse (25 ans) à la formation. Il devrait se sentir chez lui puisqu'une majorité de la formation risque d'être composée de joueurs slovaques.
Thomas Vanek, Wild du Minnesota, Autriche, AG -- Sa production à l'attaque a considérablement ralenti alors qu'il a été limité à deux filets depuis le 1er janvier, et il n'a pas marqué depuis le 12 janvier. Il a toutefois inscrit un minimum de 10 buts à chacune de ses 10 premières campagnes dans la LNH et il en a 14 cette saison. Vanek, 32 ans, n'a peut-être pas sa place comme ailier au sein d'un des deux premiers trios, mais il sera assurément un joueur utile au sein d'Équipe Europe.
Marian Gaborik, Kings de Los Angeles, Slovaquie, AD - Gaborik, Kopitar et l'attaquant des Blackhawks de Chicago Marian Hossa composeront probablement le premier trio d'Équipe Europe. Gaborik a inscrit 12 buts cette saison et il a joué au sein du même trio que Kopitar à Los Angeles ainsi qu'avec Hossa à l'échelle internationale. Sans compter qu'à eux trois, ils ont remporté la Coupe Stanley six fois au total.
Michael Grabner, Maple Leafs de Toronto, Autriche, AD - Aux Jeux olympiques de 2014 à Sotchi, Grabner a terminé au premier rang du tournoi, à égalité avec Phil Kessel, des États-Unis, au chapitre des buts avec cinq en quatre matchs. Il a vu sa production de buts décliner à chacune de ses cinq dernières campagnes dans la LNH, mais il a joué régulièrement cet hiver, contrairement à la saison dernière alors qu'il avait totalisé huit buts en 34 matchs et avait souvent été rayé de l'alignement des Islanders de New York. Le niveau de confiance de Grabner est plus élevé maintenant et il a fait ses preuves à l'échelle internationale.
Jannik Hansen, Canucks de Vancouver, Danemark, AD -- Hansen a 16 buts, ce qui égale son sommet en carrière. Il affiche par ailleurs un différentiel de plus-16, alors il fait la différence sur la patinoire. Hansen sait également tirer profit de ses tirs, alors qu'il présente un pourcentage d'efficacité de 17,6 (16 buts en 91 tirs).
Marian Hossa, Blackhawks de Chicago, Slovaquie, AD -- Hossa est peut-être un des joueurs les plus sous-estimés dans la LNH. Il a 496 buts en carrière tandis qu'il a atteint le cap des 20 buts à 14 reprises, et celui des 30 filets huit fois. Il n'a que 10 buts cette saison, mais il a une longue expérience des séries de la Coupe Stanley et de la compétition internationale, ce qui signifie qu'il devrait être à l'aise avec plusieurs des joueurs qui se retrouveront dans l'équipe.
Mats Zuccarello, Rangers de New York, Norvège, AD - Zuccarello est un petit train qui va loin. Il a déjà égalé un sommet personnel avec 19 buts et il a 41 points, bon pour le deuxième rang chez les Rangers. L'attaquant de cinq pieds sept pouces et 179 livres a représenté la Norvège à deux reprises aux Jeux olympiques d'hiver et il sera un élément-clé au sein d'Équipe Europe.
Nino Niederreiter, Wild du Minnesota, Suisse, AD -- Satan a épié le jeu de Niederreiter, 23 ans, plus tôt ce mois-ci quand le Wild a rendu visite aux Islanders, et il a inscrit un but et une aide avec huit tirs au but au cours de la rencontre. Il a neuf buts, bien loin du total de 24 qu'il a affiché la saison dernière, mais Niederreiter devrait quand même être choisi, bien qu'il soit surprenant qu'on le nomme au sein de la formation initiale de 16 joueurs.
DÉFENSEURS
Zdeno Chara, Bruins de Boston, Slovaquie -- Chara, 38 ans, n'est pas aussi dangereux à l'attaque qu'il l'était jadis, mais il a quand même 29 points et il est resté en santé cette saison. Il est encore un joueur solide en avantage numérique et en défensive, si bien qu'il devrait être en mesure d'aider Équipe Europe.
Roman Josi, Predators de Nashville, Suisse -- Josi s'est rapidement établi au rang d'un des meilleurs défenseurs du hockey. Il est un des meilleurs pointeurs chez les arrières et il passe beaucoup de temps sur la glace. Il devrait faire partie du premier duo de défenseurs avec Équipe Europe.
Luca Sbisa, Canucks de Vancouver, Suisse -- Comme l'indiquent ses 13 buts en 369 matchs, Sbisa est un défenseur défensif, ce qui n'est pas un défaut si on tient compte de la puissance à l'attaque que compte cette formation à l'avant ainsi qu'à la ligne bleue. Il est davantage un défenseur qui aime assurer les arrières de ses coéquipiers pendant que ceux-ci cherchent à aller marquer.
Dennis Seidenberg, Bruins de Boston, Allemagne -- Il a tendance à passer sous le radar, mais il a été un élément important d'une brigade défensive des Bruins qui a été plutôt efficace ces dernières années. Seidenberg pourrait faire la paire avec son coéquipier chez les Bruins, Chara.
Andrej Sekera, Oilers d'Edmonton, Slovaquie -- À sa première saison avec les Oilers, Sekera a déjà deux fois plus de buts que la saison dernière, avec une production de six filets. Il est le joueur qui obtient le plus de temps de glace chez les Oilers et il participe autant au jeu de puissance qu'au désavantage numérique, alors il pourra aider Équipe Europe de différentes manières.
Mark Streit, Flyers de Philadelphie, Suisse -- Streit, 38 ans, a vu son nom être inscrit sur la liste des blessés cette saison mais il a quand même offert une belle production. C'est un joueur utile à avoir parce qu'il peut diriger le jeu de puissance de la pointe et il est un habitué des tournois internationaux avec la Suisse.
Christian Ehrhoff, Kings de Los Angeles, Allemagne - Ehrhoff n'a pas été réclamé au ballottage et il joue maintenant avec le club-école des Kings dans la Ligue américaine de hockey. Il pourrait faire l'objet d'une transaction, mais c'est un vétéran de 12 saisons dans la LNH qui a près de 800 matchs d'expérience. Ehrhoff, 33 ans, fera probablement partie du troisième duo d'arrières ou sera rayé de l'alignement s'il n'y a pas de blessés chez les autres défenseurs.
GARDIENS
Frederik Andersen, Ducks d'Anaheim, Suisse -- Andersen, 26 ans, a regagné le poste de gardien no 1 avec les Ducks et il a été remarquable ces derniers temps, accordant deux buts ou moins dans 10 de ses dernières sorties. En 111 matchs dans la LNH, il a 66 victoires et il donne de bons arguments à ceux qui estiment qu'il devrait être le gardien partant d'Équipe Europe.
Jaroslav Halak, Islanders de New York, Slovaquie -- Bien qu'il ait été blessé à plusieurs reprises cette saison, Halak a été très bon dans les moments où il a joué. Il a une moyenne de 2,27 avec un pourcentage d'arrêts de ,918. Halak, 30 ans, a représenté la Slovaquie à l'échelle internationale à l'occasion des deux derniers tournois olympiques.
Jonas Hiller, Flames de Calgary, Suisse -- Hiller ne connaît peut-être pas une grande saison, mais il a prouvé qu'il peut jouer dans les tournois internationaux. Aux Jeux olympiques de 2014 à Sotchi, il a réussi deux jeux blancs et a accordé deux buts en trois matchs. Il pourrait entreprendre la Coupe du monde au poste de gardien no 3 d'Équipe Europe, mais il ne faudrait pas se surprendre de le voir obtenir du temps de jeu. À 34 ans, il serait le plus âgé des trois gardiens.