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ST. LOUIS -Jori Lehtera a compté le but gagnant en deuxième période et Brian Elliott a effectué 31 arrêts pour permettre aux Blues de St. Louis de vaincre les Sharks de San Jose 2-1 lors du premier match de la finale de l'Association de l'Ouest, dimanche, au Scottrade Center.
La deuxième rencontre aura lieu mardi à St. Louis (20 h (HE); TVA Sports, NBCSN, CBC).

David Backes a marqué en avantage numérique pour les Blues, qui montrent un dossier de 4-4 à domicile au cours des séries éliminatoires de la Coupe Stanley 2016.

« Nous n'avions pas encore affronté d'équipe comme celle-là, a noté l'entraîneur des Blues Ken Hitchcock. Les deux autres séries [contre les Blackhawks de Chicago et les Stars de Dallas] ont été semblables. Cette série, et l'équipe contre qui nous jouons, est complètement différente. Ce n'est pas différent que d'affronter Los Angeles. Ils forment une équipe imposante, intense, qui est forte avec la rondelle et qui bataille beaucoup le long des rampes. Nous n'avons pas encore eu de série comme celle-là.
« Il nous a fallu deux périodes simplement pour nous approcher de l'état mental nécessaire pour nous permettre de prendre notre élan. Nous serons bien meilleurs dans le match no 2. »
Tomas Hertl a inscrit son premier but en sept parties pour les Sharks, qui ont subi un quatrième revers d'affilée sur la route lors des présentes séries. Martin Jones a repoussé 21 lancers.
« Je pense que nous avons été un peu hésitants pour entreprendre la rencontre, a analysé l'entraîneur de San Jose Peter DeBoer. J'ai trouvé que la première période a servi aux deux équipes de s'étudier. Nous avons parlé entre la première et la deuxième période, nous avons commencé à jouer comme nous en sommes capables au deuxième tiers, et ce qui s'est passé en période médiane, c'est que nous avons passé la totalité de l'engagement dans leur zone, mais nous avons malheureusement perdu la période 1-0. Ce fut le tournant du match. »
Les Sharks ont contrôlé le jeu au deuxième tiers, surclassant les Blues 16-5 au chapitre des lancers, mais Lehtera a donné les devants 2-1 à St. Louis à 9:15 après avoir intercepté une passe de Brent Burns en zone neutre. Il s'est alors avancé, puis il a battu Jones avec un lancer frappé du haut du cercle gauche.
« J'ai reçu la rondelle, j'ai fermé les yeux et j'ai lancé, a expliqué Lehtera. C'est à peu près cela. […] Nous tentons simplement de garder les choses simples. »
Jones était frustré qu'un tir qu'il aurait dû stopper ait finalement déterminé l'issue de la rencontre.
« Ce ne fut rien de spécial, la rondelle a simplement trouvé une ouverture… c'est décevant que ce but ait déterminé le résultat de la partie, mais il n'y a pas lieu de paniquer, a assuré Jones. Je ferai cet arrêt la prochaine fois »

Elliott a réalisé son plus bel arrêt de l'engagement quand il a repoussé le tir sur réception de l'enclave de Joe Pavelski, sur une passe de Joe Thornton, à 10:46.
« Il est de toute évidence un bon joueur, un joueur qui mène leur équipe, a souligné Elliott en parlant de Pavelski. Il ne s'agit de rien de plus que de vouloir stopper chaque tir. Ce n'est pas qui effectue le tir qui compte. C'est simplement de se placer devant la rondelle.
« Lorsqu'un joueur comme Jori s'impose et nous donne les devants, vous voulez simplement conserver cette priorité, limiter leurs chances de marquer, tenter d'immobiliser les rondelles et laisser les joueurs faire le reste. Je ne pense pas vraiment à l'identité du joueur qui tire. »
Les Blues ont joué de chance avec 1:14 à faire à la deuxième période quand un coup de sifflet rapide est venu annuler ce qui aurait été le but égalisateur des Sharks. L'officiel a signalé un arrêt de jeu quand il a jugé que le dégagement de Melker Karlsson avait été maîtrisé par Elliott. Or, le gardien des Blues n'avait pas le contrôle de la rondelle et il l'a poussée dans sa cage.
« Le sifflet s'est fait entendre et tout le monde a arrêté, a raconté Backes. [Elliott] semble se diriger vers l'endroit où la rondelle libre se trouve. Trois joueurs s'en rendent compte, mais le sifflet a déjà retenti. »
Patrik Berglund croyait avoir donné les devants 1-0 aux Blues à 11:35 du premier vingt lorsqu'il a fait dévier le tir de Jay Bouwmeester, qui a ensuite été poussé par inadvertance dans le fond du filet par le défenseur des Sharks Marc-Edouard Vlasic. Le but a cependant été refusé, car Berglund est entré en contact avec Jones. Les Blues ont contesté la décision, mais celle-ci a été confirmée par la reprise vidéo.
« Nous obtenions des informations différentes, alors il nous semblait que c'était la chose à faire, a indiqué Hitchcock au sujet de la contestation. Lorsque nous avons regardé la séquence, nous avons vu [Berglund] absorber le disque et regarder derrière lui, et il se peut qu'il ait été un peu trop profondément dans le demi-cercle. »
Backes, qui a distribué 11 mises en échec, un sommet dans la rencontre en 18:33 de temps de glace, a ouvert le pointage pour St. Louis quand il a redirigé le lancer de la pointe de Kevin Shattenkirk derrière Jones à 15:04 de la première période.
« L'une des choses dont je ne dois jamais m'inquiéter, c'est de savoir si [Backes] va se trouver devant le filet lorsque je tire, a affirmé Shattenkirk. Ce fut fantastique pour moi de tirer pour finalement voir la rondelle dévier sur lui. C'est là qu'il est tellement utile. »
Hertl a répliqué 34 secondes plus tard. Pavelski a d'abord fait dévier le tir de la pointe droite de Burns, mais le disque a frappé le patin droit de Hertl avant de glisser derrière Elliott.
Jones a réalisé son plus bel arrêt de la partie alors qu'il restait un peu moins de 12 minutes au match quand il a stoppé le tir de l'enclave de Paul Stastny, qui avait été savamment alimenté par Robby Fabbri.
Les Blues ont neutralisé les trois jeux de puissance des Sharks, qui présentaient un taux d'efficacité de 30,9 pour cent (13 buts en 42 occasions) en supériorité numérique depuis le début des séries.
« Nos unités spéciales ont été excellentes, a souligné Hitchcock. Notre [jeu de puissance] a très bien fait, et [notre infériorité numérique] a été encore meilleur. Les deux facettes ont été fantastiques. C'est grâce à nos unités spéciales que nous avons gagné. »