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La transaction effectuée par les Kings de Los Angeles mercredi n'a certainement pas permis d'améliorer le moral de Drew Doughty, qui aurait besoin de regarder le classement de la LNH à l'envers pour y voir son équipe au premier rang.

« Je n'ai jamais eu à faire face à quelque chose d'aussi gênant de toute ma carrière de hockeyeur, et c'est le cas pour tout le monde, a dit le défenseur au L.A. Kings Insider. On essaye de mettre le doigt sur le bobo et comprendre ce qui se passe, mais c'est difficile de le faire. Ça doit venir d'à l'intérieur de nous. On ne peut pas attendre les autres pour que les choses changent. »
La direction des Kings n'a pas attendu pour bouger. Elle a échangé l'attaquant Tanner Pearson aux Penguins de Pittsburgh en retour de l'attaquant Carl Hagelin, mercredi, 10 jours après avoir montré la porte à l'entraîneur-chef John Stevens afin de le remplacer par Willie Desjardins.
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Los Angeles (5-11-1) est au dernier rang du classement par un écart de quatre points. Les Kings ont perdu trois matchs de suite, blanchis à une occasion, en plus de ne marquer qu'un but lors des deux autres rencontres. Ils ont connu une séquence de six défaites consécutives le mois dernier lors de laquelle ils n'ont jamais marqué plus de deux buts dans un match.
« Je ne nous ai pas vu compétitionner dans un seul match cette saison, donc je peux dire que je voyais venir les changements, a dit Doughty. Je pense que nous étions meilleurs l'an dernier que lors de la saison précédente, mais ce n'était rien d'incroyable. Je pense que nous aurions dû être meilleurs. Je ne m'attendais pas (à notre début de saison), mais avec la manière dont nous avons joué lors du camp d'entraînement et jusqu'à présent, les changements s'en venaient. Ce sont des moments frustrants. »
Pearson, 26 ans, a déjà été considéré comme un élément clé du futur des Kings, lui qui a fait partie de la populaire et productive « ligne des années 70 » en compagnie de Jeff Carter et Tyler Toffoli. Depuis qu'il a amassé 24 buts en 2016-2017, sa meilleure récolte en carrière, il en a inscrit 15 l'an dernier et pas encore un seul en 17 matchs cette saison.
Les Kings ont obtenu Hagelin, qui devrait leur donner une bonne dose de vitesse, mais à 30 ans, il ne rajeunit pas une équipe qui compte déjà 10 autres trentenaires.
« Nous avons eu droit à un changement d'entraîneur, et maintenant, c'est ce qui se passe parce que nous ne sommes pas capables de jouer comme on le devrait. L'équipe va faire des changements. C'est la partie difficile de notre sport. Plusieurs gars ont déjà vécu cela. J'espère que Tanner va bien faire là-bas », a dit l'un de ces trentenaires, Jeff Carter, 34 ans.
Les Kings sont actuellement privés des gardiens Jonathan Quick et Jack Campbell, blessés à un genou, ce qui signifie qu'à 36 ans, Peter Budaj est le partant et la recrue Cal Petersen est son adjoint.

LAK@DAL: Kopitar marque du revers en échappée

Quick, 33 ans, avait une fiche de 0-3-1 avec une moyenne de buts accordés de 4,55 et un pourcentage d'arrêts de ,845 lorsqu'il était en santé. Doughty, 29 ans, a un différentiel de moins-9, lui qui en avait un de plus-23 l'an dernier. Anze Kopitar, 31 ans, n'a amassé que six points jusqu'à présent cette saison. Il en avait récolté 92 l'an dernier.
« Si je savais ce qui ne fonctionne pas, on l'aurait réglé, a soupiré Kopitar, le capitaine des Kings. C'est extrêmement frustrant de passer de candidat au titre de joueur par excellence à ne plus être capable de marquer, mais je vais corriger cela. Je n'ai aucun doute dans mon esprit que je peux changer cela. »
Les Kings ont remporté la Coupe Stanley en 2012 et en 2014 lors du règne de Darryl Sutter derrière le banc. Sutter a été congédié après la saison 2016-2017. Les Kings n'ont pas remporté une seule série éliminatoire depuis leur deuxième championnat.
Doughty a avoué qu'il fut une époque où les joueurs lui disaient à quel point ils haïssaient affronter les Kings. Plus maintenant.
« On était une équipe physique. On était dans la face de l'adversaire, on travaillait aussi fort que possible et on ne donnait rien à leurs meilleurs joueurs. Quand tu éteins un joueur vedette et que tu ne donnes pas de chances de marquer, l'adversaire devient frustré par sa performance et il ne joue pas aussi bien. Je n'ai pas entendu un autre joueur décrire notre équipe de cette façon depuis un bon deux ou trois ans. On doit revenir à ce que l'on faisait. »
Avec la contribution de Dan Greenspan, correspondant NHL.com