« Je m'attends à une longue série. Les Sharks sont les finalistes de la Coupe Stanley. C'est une très bonne équipe, expérimentée », a commenté Desharnais, mardi, à l'issue de la séance d'entraînement de l'équipe.
« On dit que ce qui fait souvent la différence en séries, ce sont les gardiens et la profondeur d'une équipe. Pour nous, Connor McDavid peut également faire la différence. »
Desharnais se dit encore plus impressionné par le jeune surdoué des Oilers, champion marqueur de la LNH à sa deuxième saison seulement, depuis qu'il a la chance de le côtoyer sur une base régulière.
« C'est assez incroyable tout ce qu'il peut tout faire à pleine vitesse. C'est ce qui est le plus remarquable, a-t-il enchaîné. Il est ultra talentueux et rapide. Tout ce qu'il peut faire avec ou sans la rondelle à pleine vitesse, c'est la raison pour laquelle il est aussi bon.
« Tant que tu n'as pas joué avec lui, tu ne peux pas savoir jusqu'à quel point il est bon, même si tout le monde sait qu'il est extraordinaire. »
Desharnais s'apprête à vivre ses premières séries dans la LNH comme membre d'une autre équipe que les Canadiens de Montréal. Il s'attend à ce que la fièvre des séries se propage dans la ville d'Edmonton, comme elle se répand à Montréal.
« C'était spécial à Montréal. Je suis convaincu que ça va l'être ici aussi, surtout après une absence de 10 ans en séries, a-t-il opiné. Je m'attends à ce que ce soit la même fièvre qu'à Montréal. »
Pour un hockeyeur québécois, la vie est plus paisible au sein d'une autre équipe que les Canadiens. Desharnais a dit qu'il s'y est fait rapidement.
« C'est plus tranquille. J'ai adoré mon expérience à Montréal, mais c'est le 'fun' de vivre d'autres choses. Je suis maintenant bien à Edmonton et j'ai hâte que les séries commencent. »
La transaction qui l'a fait passer aux Oilers, en retour du défenseur Brandon Davidson, n'a pas permis au patineur natif de Laurier-Station, près de Québec, d'améliorer son sort sur la patinoire.
Après avoir amassé quatre points (2-2) dans ses six premiers matchs, il a été blanchi dans ses 12 derniers.
Il joue en moyenne un peu plus d'une dizaine de minutes par match. Son temps d'utilisation a diminué en avril, si on fait abstraction du dernier match des Oilers en saison régulière, dimanche, au cours duquel il a obtenu un sommet de 15 :12 minutes de temps de jeu.
« Mon rôle n'est pas différent de celui que j'étais appelé à jouer vers la fin de mon association avec les Canadiens, a-t-il relevé. Je pivote le troisième ou le quatrième trio. Je n'obtiens pas vraiment de temps de jeu en supériorité numérique, ni en infériorité.
« La transition s'est faite en douceur, même si c'est difficile de se défaire d'automatismes qu'on avait dans le sang depuis plusieurs années, a-t-il noté. Le style de jeu qu'on préconise dans l'Ouest est un peu plus serré que dans l'Est, mais la différence n'est pas si grande. »
Avec la collaboration de Tim Campbell, journaliste de NHL.com à Edmonton