Cinq équipes ont congédié leur entraîneur au cours de la saison. Ces gestes sont toujours posés dans l'espoir de réveiller une équipe qu'on considère comme capable d'accéder aux séries éliminatoires et de performer une fois qualifiée. On sait, depuis que le blogueur Benjamin Wendorf a examiné le sujet en détail, que ces changements sont habituellement payants à court terme, mais que les données indiquent que l'impact est essentiellement sur la fiche du club; les indicateurs sous-jacents, eux, ne tracent pas un portrait aussi contrasté.
Deux éléments expliquent, je le soupçonne, ce phénomène. D'une part, un nouvel entraîneur hérite de la même équipe que son prédécesseur. D'autre part, les entraîneurs le disent tous, toutes les équipes jouent aujourd'hui un style de jeu similaire, du moins à 5-contre-5. On ne doit donc pas se surprendre de voir les résultats ci-dessous. Je note un dernier élément : les différences me semblent plus appuyées sur les unités spéciales, une phase du jeu où les décisions des entraîneurs ont plus d'impact.
Des changements d'entraîneurs payants?
Bouchard : Notre chroniqueur analyse l'impact des changements d'entraîneurs sur les statistiques de leur équipe respective