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BOSTON - David Perron ne s'en cache pas : il a eu des visions de la Finale de la Coupe Stanley de l'an dernier avant de disputer le quatrième match de la série face aux Bruins, mardi.
À pareille date, il y a un an, les Capitals de Washington avaient écrasé Perron et les Golden Knights de Vegas 6-2 pour prendre les devants 3-1 dans la série et éventuellement remporter la Coupe Stanley en cinq matchs, quelques jours plus tard.

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L'attaquant des Blues voulait à tout prix éviter que ce scénario se reproduise avec sa « nouvelle » équipe. Il a été plus impliqué et a davantage fait sentir sa présence en échec-avant alors que son compagnon de trio Ryan O'Reilly a récolté deux buts dans une victoire de 4-2 des siens, qui a nivelé les chances dans la Finale.
« C'est assurément quelque chose à laquelle j'ai pensé hier avant et après le match, a déclaré Perron à propos de la tournure des évènements au printemps dernier. J'étais content de ne pas tomber en retard 3-1, non seulement pour l'équipe, mais parce que je ne voulais pas vivre la même situation.
« Je n'étais pas content de mon rendement dans le match no 3 et je suis heureux de la manière dont j'ai répondu. Il fallait tourner la page là-dessus. O'Reilly, c'est le leader de notre trio et il était au sommet de sa forme. »
Une équipe aura l'occasion de s'approcher à une victoire du Saint-Graal lors du cinquième affrontement, jeudi au TD Garden de Boston (20h HE; TVAS, CBC, SN).
La tenue d'O'Reilly et du trio qu'il formait avec Perron et Zach Sanford explique en grande partie pourquoi les Blues ont une fois de plus été en mesure de rebondir alors que plusieurs commençaient à croire que leur parcours tirait à sa fin après le cuisant revers de 7-2 qu'ils ont subi dans le troisième affrontement.

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Ils ont répondu de brillante manière. C'est exactement ce que les Golden Knights n'avaient pas été en mesure de faire quand le vent s'est mis à changer de côté après qu'ils eurent remporté le premier match 6-4.
Peut-être un signe que le destin réserve un autre sort à Perron, cette fois.
« On dirait qu'une défaite en Finale, c'est l'équivalent de cinq ou de 10 défaites et c'est la même chose pour les victoires, a fait valoir le Québécois. La raison pour laquelle c'est difficile de tourner la page, c'est à cause de toute l'émotion qu'il y a à travers ça. Avec deux jours entre les matchs, je crois que ça peut aider.
« On a prouvé qu'on pouvait répondre. Il y a eu des doutes sur notre formation depuis longtemps, c'est correct et on accepte ça. De notre côté, on essaie seulement de se concentrer sur notre jeu et d'aller de l'avant. »
Ce qu'il y a devant, c'est une série au meilleur de trois matchs. Les deux équipes sont au même point qu'au début de la série malgré toute l'énergie qu'elles ont dépensée depuis le début de la série, lundi dernier. Mais en Finale de la Coupe Stanley, on ne se préoccupe pas de ça; l'enjeu est trop grand.
« Il reste neuf jours et trois matchs au maximum à notre saison, a fait valoir Perron. Nous appuyons sur l'accélérateur et nous vidons le réservoir. Nous verrons jusqu'où ça va nous mener. »