« Je crois qu'il joue le meilleur hockey de sa carrière », a affirmé MacKinnon à propos de Crosby, qui a remporté la Coupe Stanley trois fois et le trophée Hart, remis au joueur le plus utile dans la LNH, à deux reprises. « C'est un joueur complet. Il ne se préoccupe pas que de ses points, mais il en récolte 100 par saison quand même. Il s'agit de sa performance à chaque bout de la patinoire. Je ne choisirais aucun joueur avant lui.
« Quant à nous, on n'est qu'à notre sixième match de la saison, alors je pense que les attentes ne sont pas encore trop élevées envers nous. Il nous reste 77 matchs et nous continuons de nous concentrer sur les éléments de notre jeu qu'il nous faut travailler. Mais ce sera plaisant d'affronter le meilleur joueur du monde, un des meilleurs joueurs de l'histoire. Certains de nos joueurs n'ont jamais affronté Sid, alors ce sera très cool que nos jeunes joueurs en aient l'occasion. »
L'éthique de travail n'est pas la seule chose que MacKinnon a apprise de Crosby. Il s'est également nourri de la compétitivité féroce de Crosby, si bien que les deux amis se sont parfois bagarrés pendant des séances d'entraînement durant la saison morte.
« On ne se nargue pas l'un l'autre dans les matchs, mais on le fait beaucoup en été, a admis Crosby en souriant. On discute beaucoup du hockey. Et oui, il y a parfois une petite bagarre. Nous sommes assez compétitifs, ça se passe parfois quand vous passez autant de temps ensemble. »
MacKinnon a souligné que toute animosité se termine au moment où ils quittent la patinoire.
« Nous sommes toujours au sein d'équipes différentes à 3-contre-3, alors ça devient toujours animé, a-t-il noté. Mais au moment où nous revenons au vestiaire, c'est bon. C'est fini. Il n'est pas le genre d'homme qui serait rancunier. Nous laissons tomber immédiatement. Ça s'explique simplement par la manifestation de notre compétitivité pendant l'été. Je pense que c'est formidable. »