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LNH.com vous propose un classement hebdomadaire des 50 meilleurs défenseurs de la LNH pour les poolers pour la saison 2019-20. Le classement a été dressé en tenant compte de statistiques attendues bien précises : les buts, les mentions d'aide, les points en avantage numérique, les tirs au but, les mises en échec et le différentiel.
Le rendement du défenseur des Coyotes de l'Arizona Oliver Ekman-Larsson a de quoi inquiéter les poolers.

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Au cours de chacune des six dernières saisons, voici ce que les poolers ont obtenu de la part d'Ekman-Larsson : une quarantaine de points - avec un sommet de 55 en 2015-16 -, au moins 12 buts, 15 points en avantage numérique et plus de 170 tirs, sauf en 2016-17. En résumé : un défenseur constant et payant, surtout dans les ligues multicatégories.
Or, la production du joueur de 28 ans est en baisse drastique dans toutes ces catégories. Au rythme actuel, il terminerait la saison avec une fiche de 28 points (six buts, 22 passes), six points en avantage numérique et 161 tirs. Ce serait sa pire saison en carrière, si l'on exclut la campagne écourtée de 2012-13 et sa saison recrue de 2010-11, où il n'a joué que 48 parties. Ce n'est pas exactement ce que les poolers avaient en tête quand ils ont utilisé un choix assez hâtif pour réclamer Ekman-Larsson.
Depuis le 30 octobre, Ekman-Larsson n'a que trois maigres passes en 17 sorties. Les défenseurs Alex Goligoski (10 points) et Jakob Chychrun (six) sont plus productifs que lui, alors que Jordan Oesterle a obtenu autant de points qu'Ekman-Larsson. Le plus frustrant pour les poolers, c'est qu'il demeure le joueur le plus utilisé des Coyotes en général (24:09) et le défenseur le plus utilisé en avantage numérique (2:43), mais ne parvient pas à produire dans ces circonstances favorables.
De la malchance?
Il est vrai qu'Ekman-Larsson présente un pourcentage de tirs très bas à 3,5 pour cent quand on constate qu'il n'a jamais été en bas de 6,9 pour cent au cours des six saisons précédentes. C'est une donnée particulièrement importante, car Ekman-Larsson est habituellement parmi les meilleurs buteurs chez les défenseurs, une catégorie difficile à remplir chez les arrières dans tous les formats de pools.
Quand on parle de malchance, on peut également jeter un œil au pourcentage de points individuels (IPP), soit le pourcentage de buts marqués par son équipe lorsqu'Ekman-Larsson était sur la glace et auxquels il a participé. Là aussi, on voit que rien ne joue en faveur du Suédois en ce moment.
Au cours de sa léthargie qui s'est amorcée le 30 octobre, Ekman-Larsson montre un IPP de 18,75 pour cent toutes situations confondues selon Natural StatTrick, un total bien en bas de sa moyenne en carrière de 43,55 pour cent. En gros, il était sur la glace lorsque son équipe a marqué, mais il ne s'est pas inscrit à la feuille de pointage.
En terminant, laissons un peu les chiffres individuels de côté. Il est vrai que le vent pourrait éventuellement tourner dans le cas d'Ekman-Larsson, mais il ne faut pas oublier que les Coyotes sont une équipe résolument axée sur la défensive. Depuis le début de la saison, leur attaque n'est que la 23e meilleure de la Ligue (2,69 buts marqués par match), mais ils forment également la deuxième meilleure défensive (2,31 buts accordés).
L'efficacité du système défensif en Arizona a fait ses preuves, car les Coyotes occupent le deuxième rang de la section Pacifique (16-9-4, 36 points), mais ç'a un impact sur tous les joueurs, surtout les défenseurs, qui ne sont pas encouragés à se porter en attaque. À preuve, un seul de leurs défenseurs a plus de 10 points (Goligoski, 17) et leur meilleur marqueur, l'attaquant Nick Schmaltz, n'a que 20 points (cinq buts, 15 passes). Un joueur comme Phil Kessel, qui a obtenu 70 points ou plus au cours des trois dernières saisons, est en voie d'en obtenir seulement 42.
Même si la chance n'a pas joué en faveur d'Ekman-Larsson depuis le début de la campagne et qu'il pourrait se relancer, il n'évolue pas dans un système qui lui permet de s'exprimer offensivement comme certains autres défenseurs de la LNH. Après plus d'un quart de la saison de jouée, les poolers devraient probablement considérer des options plus fiables et constantes.
Voici le classement des 50 meilleurs défenseurs pour les poolers. Il s'agit d'un classement fondé sur le rendement actuel, mais aussi sur l'historique du joueur, ainsi qu'en fonction de son rendement futur attendu.
Classement des 50 meilleurs défenseurs
BLÉ. = Blessé, mais réévalué sur une base quotidienne
1. John Carlson, Capitals de Washington
2. Dougie Hamilton, Hurricanes de la Caroline
3. Victor Hedman, Lightning de Tampa Bay
4. Cale Makar, Avalanche du Colorado
5. Roman Josi, Predators de Nashville
6. Brent Burns, Sharks de San Jose
7. Erik Karlsson, Sharks de San Jose
8. Kris Letang, Penguins de Pittsburgh
9. Torey Krug, Bruins de Boston
10. Shea Weber, Canadiens de Montréal
11. Morgan Rielly, Maple Leafs de Toronto
12. Quinn Hughes, Canucks de Vancouver
Hughes vient d'obtenir 11 passes, dont quatre sur le jeu de puissance, à ses neuf derniers matchs. Avec la blessure au haut du corps de son coéquipier Alexander Edler, il pourrait occuper un rôle encore plus grand au cours des prochains jours.
13. Keith Yandle, Panthers de la Floride
14. Alex Pietrangelo, Blues de St. Louis
15. Drew Doughty, Kings de Los Angeles
16. John Klingberg, Stars de Dallas
17. Ivan Provorov, Flyers de Philadelphie
18. Tony DeAngelo, Rangers de New York
19. Miro Heiskanen, Stars de Dallas
20. Kevin Shattenkirk, Lightning de Tampa Bay
21. Thomas Chabot, Sénateurs d'Ottawa
22. Seth Jones, Blue Jackets de Columbus
La blessure à l'épaule de Zach Werenski, qui ratera quatre semaines d'activités, fait en sorte que toutes les responsabilités offensives vont retomber sur les épaules de Jones. On peut s'attendre à une hausse de production de sa part, surtout en avantage numérique, alors que les Blue Jackets affichent une efficacité de 36,8 pour cent dans cette facette du jeu depuis deux semaines.
23. Oscar Klefbom, Oilers d'Edmonton
24. Ryan Suter, Wild du Minnesota
25. Ryan Ellis, Predators de Nashville
26. Josh Morrissey, Jets de Winnipeg
27. Jacob Trouba, Rangers de New York
28. Aaron Ekblad, Panthers de la Floride
29. Alexander Edler, Canucks de Vancouver (BLÉ.)
30. Mark Giordano, Flames de Calgary
31. Jared Spurgeon, Wild du Minnesota
32. Tyson Barrie, Maple Leafs de Toronto
33. Mikhail Sergachev, Lightning de Tampa Bay
34. Adam Fox, Rangers de New York
35. Alex Goligoski, Coyotes de l'Arizona
36. Cam Fowler, Ducks d'Anaheim
37. Shea Theodore, Golden Knights de Vegas
38. Oliver Ekman-Larsson, Coyotes de l'Arizona
39. Jaccob Slavin, Hurricanes de la Caroline
40. Jeff Petry, Canadiens de Montréal
41. Filip Hronek, Red Wings de Detroit
42. Nate Schmidt, Golden Knights de Vegas
43. Rasmus Ristolainen, Sabres de Buffalo
44. Ryan Pulock, Islanders de New York
45. Darnell Nurse, Oilers d'Edmonton
46. Neal Pionk, Jets de Winnipeg
47. Matt Dumba, Wild du Minnesota
48. Hampus Lindholm, Ducks d'Anaheim
49. P.K. Subban, Devils du New Jersey
50. Mattias Ekholm, Predators de Nashville
Blessés : Rasmus Dahlin (commotion cérébrale); Zach Werenski (épaule); Dustin Byfuglien, WPG (suspendu)
Mentions honorables : John Marino, PIT; Brandon Montour, BUF; Erik Gustafsson, CHI; Samuel Girard, COL; Colton Parayko, STL; Ryan Graves, COL; Ryan McDonagh, TBL; Brandon Carlo, BOS; Zdeno Chara, BOS