Danault a également profité de l'occasion pour clarifier certains commentaires émis cet été quant à son rôle dans l'équipe :
« Je n'ai jamais dit que je voulais jouer au centre du premier trio et être l'homme de la situation chaque match. La façon dont je vois les choses, c'est : le jour où je voudrai avoir un rôle défensif à temps plein sera le jour où je voudrai arrêter de m'améliorer chaque année. Je veux devenir meilleur offensivement et défensivement, mais je veux faire les deux. Je ne veux pas qu'on m'assigne un siège et que j'arrête de m'améliorer chaque année. C'est ce que j'essayais de dire. »
L'attaquant de 27 ans a de plus discuté de son approche envers la prochaine saison, qui sera par ailleurs la dernière de son contrat actuel :
« Je ne referai pas la même erreur que j'ai faite il y a deux ans, avant de signer mon contrat de trois saisons. Je me mettais trop de pression. Je me mets toujours de la pression sur les épaules, de toute façon, donc je serai le même joueur. Je ne veux pas gaspiller une année à penser seulement à ça; je veux m'améliorer dès cette année. »
Sur le fait de jouer pour les Canadiens et sur la pression qui en découle parfois, notamment l'attention portée sur ses précédents commentaires quant à son rôle au sein du club :
« On grossit souvent les choses. Mais, les Canadiens, je les suis depuis que je suis jeune. J'ai vu des bons moments : Saku Koivu... Malheureusement, je n'ai pas eu la chance de voir les Nordiques jouer contre les Canadiens, en 1993. Mais j'ai toujours été fier. Chaque soir, quand je mets le chandail, je donne mon 100%. Pas d'excuses. J'essaie de donner le plus que je peux pour mes coéquipiers - et pour moi-même --, pour que je sois fier de moi et pour qu'on soit fier de moi, aussi. C'est sûr que, c'est une fierté, [jouer pour] les Canadiens. »
À propos d'un potentiel rôle de mentor pour les jeunes centres Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi :
« Je peux absolument être un mentor pour les kids. On va se montrer des trucs. Je veux qu'on s'aide énormément. Je veux qu'on gagne ensemble. Je crois énormément en ces deux jeunes, et je suis convaincu aussi qu'on peut s'aider à gagner ensemble. Sans mettre trop de pression, ils ont un très bon potentiel. J'aime vraiment comment ils jouent. Ils ont une bonne attitude. Ça me ferait plaisir d'être le mentor des deux kids. »
Au sujet de son psychologue sportif :
« J'ai un psychologue sportif avec qui je travaille depuis trois ans. Je n'ai pas peur de le dire, pas du tout. Je veux devenir meilleur chaque année. On le sait tous, [jouer à] Montréal, ce n'est jamais facile. Peu importe où je serais, je verrais mon psychologue sportif de toute façon. Mais, chaque année, chaque été, j'arrive avec un sujet précis et on travaille autour de ça pour que, au bout du compte, j'aie plusieurs stratégies face à ça. »