« J'ai confiance en moi, mais tu ne sais jamais (si tu vas être en mesure d'être bon dans la LNH), a-t-il dit. Pour moi, la LNH c'était comme un rêve. Tous ces gars dans le vestiaire, ils sont à un autre niveau. J'avais peur de leur parler au début, ils étaient des héros de jeunesse.
« Mais quand tu te rends compte que ce sont des humains comme les autres, qu'ils mettent leurs pantalons de la même manière, tu prends un pas de recul et tu te dis que tu es comme ces gars-là et que vous n'êtes ici que pour jouer au hockey. »
Grâce à sa rapidité et à sa vision du jeu, cet autre produit du programme de développement américain a franchi des pas de géant dans la dernière année. En fait, c'est ce qu'il a fait tout au long de son développement alors qu'il a été opposé à des joueurs plus vieux dès l'âge de 16 ans avec l'équipe nationale.
« Ça accélère tout le processus, a-t-il expliqué lorsque questionné sur le programme. Tu grandis tellement vite. Pour les joueurs de hockey qui veulent réaliser leur rêve, c'est le meilleur endroit sans aucun doute. C'est presque injuste. Tu franchis constamment les étapes, mais tu es habitué de te mesurer aux plus vieux, ça te donne confiance. »
Ce succès fulgurant ne l'empêche toutefois pas de devoir se remettre en question, et parfois de se pincer, pour réaliser qu'il joue dans la LNH et qu'il y est même dominant.
« Tu dois avoir une bonne confiance en toi, sinon c'est très difficile de jouer, a-t-il conclu. Tu dois prendre un pas de recul et te dire qu'il y a une raison pour laquelle tu es ici. »
Dans son cas, il y en a même plusieurs.