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Après avoir grandi en Suisse en jouant la majeure partie de son hockey mineur à Lausanne, le Canado-Suisse Théo Rochette a traversé l'Atlantique l'année dernière pour entamer sa carrière junior avec les Saguenéens de Chicoutimi. Auteur de 14 buts et 29 aides en 59 rencontres, la saison dernière, il en est à sa deuxième saison dans la LHJMQ - son année d'admissibilité au Repêchage de la LNH. Il a accepté de collaborer mensuellement avec l'équipe de la LNH jusqu'à ce grand moment qui aura lieu au Centre Bell de Montréal, les 26 et 27 juin.

Bonjour chers amateurs de hockey,
C'est avec grand plaisir que je me joins à l'équipe de LNH.com pour vous offrir un accès privilégié à cette importante saison. Cette tribune me permettra de garder le contact avec les lecteurs d'un peu partout et surtout avec ceux de la Suisse, que je salue au passage.
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J'aimerais bien vous parler de ce qui s'est passé sur la patinoire depuis le début de la saison dans cette première chronique, mais la malchance s'est abattue sur moi alors qu'on m'a diagnostiqué une mononucléose après le troisième match de la campagne - à la fin du mois de septembre.
Je ne le savais pas à ce moment, mais j'ai entamé la saison avec ce virus qui affaiblit tout le corps. Je ressentais un peu de fatigue, mais ce n'était pas si pire. Je n'avais aucune idée de ce que j'avais. Je ne me sentais pas à cent pour cent aux entraînements et pendant les matchs. J'avais surtout beaucoup de misère à récupérer d'un gros entraînement ou d'une intense séance dans le gymnase.
J'ai récolté mes deux premiers points de la saison dans un gain de 4-3 en tirs de barrage contre l'Armada de Blainville-Boisbriand à mon troisième match, mais tout de suite après je me suis mis à mal me sentir. Je n'ai pas joué le match du lendemain contre Gatineau - ç'a été la pire journée - et j'ai passé des tests sanguins dès mon retour à Chicoutimi.
D'un côté, j'étais rassuré quand on m'a dit ce que c'était parce que je n'avais pas le sentiment d'avoir bien joué dans les trois premiers matchs. Je n'avais pas mes jambes et j'avais l'impression de manquer de force. Ça ne m'a pas trop inquiété non plus parce que je savais que je l'avais depuis un bout et ça n'allait pas prendre trop de temps pour récupérer.
J'ai donc été mis au repos complet parce que j'avais aussi un streptocoque et une sinusite pour compléter le trio. Je suis resté couché et j'ai regardé du hockey à la télévision sans trop manger durant deux ou trois jours. Comme vous pouvez vous en douter, j'ai perdu une dizaine de livres.
Ça va beaucoup mieux depuis la semaine dernière. J'ai recommencé à manger normalement et à m'entraîner. J'y suis allé graduellement en commençant sur le vélo stationnaire et en recommençant lentement à patiner. Je n'avais pas de problème avec mon cardio, mais c'était plus difficile pour la puissance de mes tirs et ma force dans les virages. Tout ça est revenu presque à la normale maintenant.
Si ma rate n'était pas encore enflée, je serais probablement en mesure de revenir au jeu cette fin de semaine. Je dois donc patienter encore un peu. C'est un peu décevant, mais je n'ai pas le choix de faire avec. Je continue de m'entraîner à Chicoutimi pour être prêt quand j'aurai le feu vert.
Je ne suis pas inquiet de l'impact que ça pourrait avoir sur l'évaluation qu'on va faire de moi. La saison est longue et je me dis que c'est beaucoup mieux que ça se produise maintenant que juste avant les séries. Il y a encore beaucoup de matchs à disputer et je ne me fais vraiment pas de soucis pour ça.
Pour l'instant, j'ai hâte de retourner sur la glace avec mes coéquipiers. Le début de saison de l'équipe est assez prometteur pour la suite. Nous avons une bonne profondeur et les choses vont de mieux en mieux. C'est vraiment positif.
Je vous dis à la prochaine en espérant vous parler de hockey le mois prochain!