Je ne crois d'ailleurs pas que nous ayons été déstabilisés par ça ou que ce soit une explication pour notre mauvais début de match. Nous aurions dû mieux nous nourrir de l'énergie qui se dégageait de l'amphithéâtre.
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Les Jets s'en sont nourris, eux, et ils ont profité de bonds favorables, avec le palet qui bifurque sur un patin sur la séquence de leur troisième but (Joel Armia) et une déviation à l'aide d'un bâton pour leur quatrième but (Mark Scheifele). Les bonds, vous devez les provoquer. C'est ce que nous n'avons pas suffisamment fait, surtout au départ.
Les Jets ont mis le palet au fond et ils ont été plus réalistes quant à leurs occasions à l'attaque. Ils n'ont pas tenté des jeux à risques élevés à notre ligne bleue, comme nous l'avons fait à leur ligne bleue.
Ce sont des détails du genre qui nous ont fait mal. Un bel exemple a été ce but de Patrik Laine en supériorité numérique, qui a fait 2-0.
J'étais sur la glace et je m'en voulais parce que j'aurais dû mieux soutenir mon coéquipier Reilly Smith dans sa couverture de Laine du côté gauche. J'étais près de Blake Wheeler qui a fait la passe transversale. Il aurait fallu que je fasse en sorte qu'il envoie le 'puck' à la ligne bleue et que je sois prêt à 'manger un tir' de Dustin Byfuglien.
Nous en avons discuté à notre retour sur le banc. L'entraîneur adjoint Mike Kelly m'a fourni de bonnes explications. Ç'a été une petite erreur de ma part qui a provoqué une réaction en chaîne. J'aurais dû être plus futé.
Il y a tout de même du positif à retirer du premier match, comme nos répliques rapides à leurs deux derniers filets et notre rendement dans les deux dernières périodes qui a été digne d'un match de troisième tour en séries éliminatoires. On se dit que si seulement nous avions pu empêcher un but des Jets en première période, le dénouement aurait pu être différent.