L'attaquant québécois affiche une mince récolte de deux buts et quatre aides en 25 rencontres, et a dû s'absenter pendant près de deux mois à la suite d'une opération à la main droite. Un bon contraste avec sa dernière saison de 33 points, dont 16 buts, en 55 matchs.
« Je pense que c'est un euphémisme », a-t-il répondu avec un sourire en coin, jeudi matin, quand un collègue lui a demandé si sa résilience était mise à l'épreuve depuis le début de la campagne.
« Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas si bien été que ça cette année. C'est un peu difficile, mais ça fait partie de l'adversité. Je l'ai vécu à mon année d'admissibilité au repêchage, c'est le même genre de disette présentement. C'est à moi de m'en sortir par mes propres moyens. Personne ne va m'aider à le faire. »
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Bref retour dans le temps. Comtois avait été vivement critiqué tout au long de son année de repêchage, en 2017-18, puisque sa production - 22 buts, 29 aides en 64 matchs - n'avait pas été à la hauteur de ce qu'il avait laissé entrevoir avec sa récolte de 60 points en 62 rencontres à sa première saison dans la LHJMQ.
Avec comme résultat qu'il avait glissé jusqu'en deuxième ronde, où les Ducks l'avaient cueilli comme un fruit mûr au 50e échelon, alors qu'il était classé parmi les dix meilleurs espoirs de cette cuvée au départ. L'année suivante, il rebondissait avec 85 points, dont 44 buts, en 54 matchs.
Il est donc déjà passé par là, et il sait comment s'en sortir. Ne reste plus qu'à attendre le grand déblocage. Ou à le provoquer.
« Il faut que je trouve le moyen de jouer mon style, a-t-il indiqué. Que je joue 18 ou neuf minutes, c'est à moi d'être prêt à chaque présence, d'amener de la robustesse et de la vitesse. En ce moment, il n'y a pas grand-chose qui marche du côté des statistiques, alors je dois amener autre chose à l'équipe. »