LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 32 équipes pendant les mois de septembre et octobre. Du côté des poolers, nous vous offrons un joueur à cibler au cours de la prochaine campagne, un joueur à éviter, et un joueur à surveiller, qui pourrait devenir une carte cachée si les astres s'alignent. Aujourd'hui, les Penguins de Pittsburgh.
32 en 32 : Analyse des Penguins de Pittsburgh pour les poolers
Aux côtés de Crosby et de Guentzel, Rust est une valeur sûre
Evgeni Malkin va rater au moins les deux premiers mois de la saison des Penguins, ce qui laisse un peu moins d'options de qualité aux poolers qu'à l'habitude dans le camp de Pittsburgh.
Malkin a été opéré au genou droit durant l'été. Les poolers savaient que sa présence pour le début de la saison était incertaine, mais l'annonce du directeur général Ron Hextall jeudi a été une véritable douche froide. Comme si ce n'était pas assez, Crosby a été opéré au poignet le 9 septembre et il devrait rater six semaines d'activités. Heureusement, ça ne représente que l'équivalent du camp d'entraînement et des quatre premiers matchs de la saison régulière.
32 EN 32 - PENGUINS : Trois enjeux à surveiller | Meilleurs espoirs
Les poolers qui misent sur Malkin sont en droit de rager, tout comme ceux qui comptent sur ses compagnons de trio. Les attaquants Jason Zucker et Kasperi Kapanen voient leur valeur diminuer en son absence, alors qu'ils pourraient évoluer avec Jeff Carter comme joueur de centre. Ce dernier n'est tout simplement pas en mesure d'offrir la même production que Malkin, même si l'absence de celui-ci pourrait lui permettre d'offrir une production intéressante.
Il reste tout de même des options payantes dans la ville de l'acier. Crosby devrait être en mesure d'amasser plus ou moins un point par match, ce qui va rejaillir positivement sur ses compagnons de trio, Jake Guentzel et Bryan Rust.
En défensive, Kris Letang est encore l'une des meilleures options à sa position, lui qui n'a pas affiché une moyenne de points par rencontre inférieure à 0,72 au cours des trois dernières campagnes.
Devant le filet, Tristan Jarry va tenter de rebondir après des séries éliminatoires de la Coupe Stanley décevantes. Il n'a pas toujours été très constant, notamment au début de la saison passée, ce qui a fait mal aux poolers dans les ligues qui comptabilisent les statistiques périphériques. Mais si l'on délaisse ses neuf premières sorties (3-5-1; M.B.A. de 3,74; %ARR. ,875), il a maintenu une reluisante fiche de 22-4-2 avec une moyenne de buts accordés de 2,45, un pourcentage d'arrêts de ,919 et deux blanchissages lors du reste de la saison. Il reste à voir quel impact aura l'absence de Malkin sur le rendement des Penguins, car ça aura un impact sur la valeur de Jarry dans les ligues qui ne comptabilisent que les victoires.
À cibler : Bryan Rust - A
La saison dernière, les poolers avaient été prévenus de ne pas repêcher Rust en pensant qu'il allait maintenir une production supérieure à un point par match comme en 2019-20 (1,02), et comme prévu, il a régressé à 0,75 point par rencontre. C'est tout de même une excellente production et un rythme qu'il pourrait maintenir cette saison. Chez les Penguins, Rust a pris le troisième rang pour les buts (22) ainsi que le quatrième pour les points (42) et les points en avantage numérique (11) en 56 sorties la saison dernière. Il a également décoché 154 lancers, ce qui l'a placé deuxième chez les Penguins à ce chapitre et à égalité au 33e rang de toute la LNH. Ses succès sont en grande partie dus au fait qu'il évolue à 5-contre-5 avec Crosby et Guentzel, et la chimie est tellement bonne entre les trois qu'il serait surprenant de les voir être séparés en cours de saison, à moins de plusieurs blessures.
À éviter : Jason Zucker - A
Zucker vient de connaître une saison difficile. Il a obtenu 18 points, dont neuf buts, en 38 parties, un rythme qui lui aurait permis d'amasser 39 points sur une saison de 82 matchs, ce qui aurait représenté sa pire campagne depuis 2015-16. Les poolers sont nombreux à lui tendre une perche parce qu'il est l'ailier de Malkin sur le deuxième trio, mais ce dernier va rater au moins les deux premiers mois de la saison, ce qui pourrait nuire à la production de Zucker. Il est vrai qu'il a connu de bons moments en 2019-20 (41 points en 60 matchs), incluant à son arrivée à Pittsburgh (12 en 15), mais c'était en vertu d'un pourcentage de tirs difficilement soutenable de 18 pour cent. Et en plus, la moyenne de tirs par match de Zucker est en régression depuis quatre campagnes. Il n'est pas un joueur à éviter à tout prix, mais il faut probablement se rendre à l'évidence que les saisons où il maintenait un rythme de 55 à 60 points sont chose du passé. Une récolte d'une quarantaine de points est plutôt envisageable dans son cas.
À surveiller/carte cachée : Pierre-Olivier Joseph - D
Joseph a fait son entrée sur le radar des poolers la saison dernière lors d'un passage de 16 rencontres avec les Penguins. Le défenseur de 22 ans a été jumelé à son compatriote québécois Letang à certaines occasions et il a démontré un beau flair offensif en amassant cinq points, dont quatre aides, en 16 parties, incluant trois points au cours de la même rencontre. S'il est vrai qu'il pourrait entamer la saison dans la Ligue américaine de hockey (LAH), il ne serait pas surprenant qu'il soit le premier rappelé en cas de blessure à la ligne bleue. Le cas échéant, il pourrait gravir les échelons rapidement et, avec le talent qu'il possède, mettre des points au tableau. On pourrait le revoir aux côtés de Letang et sur la deuxième vague du jeu de puissance, notamment. Il est tout près de la LNH, et maintenant qu'il a 16 parties d'expérience derrière la cravate, les Penguins vont vouloir lui confier plus de responsabilités. Il pourrait devenir un bon candidat à sélectionner au ballotage ou même dans les ligues quotidiennes en cours de saison.
