Le processus de reconstruction a été total à Ottawa, comme l'a souligné le propriétaire Eugene Melnyk en novembre.
« Personne n'a déjà démantelé une formation comme nous l'avons fait, a noté Melnyk. Nous avons échangé nos six meilleurs joueurs. »
Si ces décisions ont été prises, c'est parce que l'organisation avait confiance que son salut passait par un virage jeunesse prononcé. Reste à voir si les résultats de ce virage se feront voir dès cette année.
La banque d'espoirs des Sénateurs a de quoi faire l'envie de la presque totalité des équipes de la LNH. Stuetzle et le défenseur Jake Sanderson ont été sélectionnés parmi les cinq premiers au dernier repêchage. Si Sanderson ne débarquera pas immédiatement à Ottawa, Stuetzle pourrait bien faire ses débuts dans la LNH dès la reprise des activités.
La relève était déjà constituée de nombreux espoirs de premier plan, dont Drake Batherson, Alex Formenton, Erik Brannstrom, Josh Norris, Vitaly Abramov, Filip Chlapik et Logan Brown, qui ont tous déjà disputé des matchs dans la LNH. Il sera intéressant de voir combien de postes l'équipe est prête à confier dès maintenant à ses jeunes joueurs. Le défi est de trouver l'équilibre entre le désir de bâtir une équipe compétitive et le développement des espoirs.
« Nous misons sur plusieurs jeunes joueurs, et il ne serait pas logique de précipiter leur arrivée, a prévenu Melnyk. Nous pouvons sortir plusieurs exemples d'équipes qui ont précipité l'arrivée de leurs joueurs, ce qui n'a pas été optimal pour leur progression. »