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Avec la saison 2019-20 de la LNH interrompue depuis le 12 mars en raison des inquiétudes entourant le coronavirus, LNH.com revient sur la campagne de chacune des 31 équipes de la Ligue.
Aujourd'hui, un portrait des Islanders de New York au moment de la pause :

Islanders de New York

Fiche : 35-23-10, 80 pointsPosition dans la course aux séries : Sixième rang dans la section Métropolitaine, à un point de la deuxième place de quatrième as

Les Islanders ont amorcé la saison avec la ferme intention de démontrer que leur dernière campagne n'était pas qu'un feu de paille, ce qu'ils sont parvenus à faire pendant quelques mois avant que le navire commence à dériver.
Les Islanders et l'entraîneur Barry Trotz sont revenus à la charge avec la même formule leur ayant permis d'amasser 103 points la saison dernière. Mis à part Mathew Barzal, New York ne mise sur aucun véritable gros canon offensif, et c'est pourquoi l'équipe prône un système de jeu axé d'abord et avant tout sur la défensive et où l'objectif est de remporter des matchs en accordant le moins de buts possible.
Ç'a fonctionné à merveille en première moitié de saison, alors que les Islanders ont formé la cinquième meilleure défensive de la Ligue (2,57 buts accordés par match après 35 rencontres). Comme l'an dernier, New York a opté pour un système d'alternance devant le filet, et le duo formé de Semyon Varlamov, embauché sur le marché des joueurs autonomes durant l'entre-saison, et de Thomas Greiss a fait oublier le départ de Robin Lehner, finaliste au trophée Vézina au terme de la saison 2018-19.
À Noël, les Islanders occupaient le deuxième rang de la Métropolitaine et tout baignait dans l'huile, mais contrairement à la saison dernière, ils ont été incapables de maintenir le rythme.
Le retour des Fêtes a été le début d'une lente descente au classement. Les Islanders ont dû composer avec les absences des attaquants Cal Clutterbuck et Casey Cizikas ainsi que du défenseur Adam Pelech, tous blessés. Le défenseur Johnny Boychuk a aussi raté les trois dernières rencontres avant la pause après avoir été coupé à la paupière par un patin.
Les Islanders ont semblé incapables d'appliquer la philosophie qui leur avait permis de connaître du succès en début de saison, et malgré les acquisitions du joueur de centre Jean-Gabriel Pageau et du défenseur Andy Greene avant la date limite des transactions, New York était exclu du portrait des séries éliminatoires de la Coupe Stanley au moment où s'est interrompue la saison.
Le soleil a brillé…
L'effet de surprise disparu, et même si leurs adversaires les attendaient de pied ferme, les Islanders ont démarré en trombe. Après une seule victoire en quatre parties pour entamer la saison, New York s'est offert une série de 10 victoires consécutives, la deuxième plus longue séquence du genre cette saison dans la LNH. Entre le 12 octobre et le 21 novembre, l'équipe a maintenu un ahurissant dossier de 15-0-1. Durant cette période, les Islanders ont surpris tout le monde en inscrivant des buts à profusion (3,50 par match), surpassant des offensives pourtant bien meilleures sur papier, comme les Penguins de Pittsburgh, l'Avalanche du Colorado et même le Lightning de Tampa Bay. À Noël, les Islanders avaient cumulé un dossier de 23-9-3, notamment grâce aux performances de Varlamov (,919) et de Greiss (,924), qui figuraient tous les deux parmi les 15 meilleurs gardiens au chapitre du pourcentage d'arrêts.

Le ciel s'est assombri…
Les ennuis ont commencé au retour des Fêtes pour les Islanders, qui ont fait preuve d'énormément d'inconstance et n'ont jamais été capables d'aligner plus que deux victoires à partir de là jusqu'à l'interruption de la saison. À la pause, New York était dans le pic de ses déboires, n'ayant obtenu que deux gains en 13 sorties (2-7-4). À leurs 33 derniers matchs, les Islanders sont passés de la cinquième meilleure défensive à la 12e pire (3,03 buts accordés par rencontre). C'est aussi durant cette période que Trotz a mis fin à l'alternance des gardiens, alors que les performances de Greiss ont périclité. Après Noël, ce dernier a conservé un dossier de 5-3-4 avec une moyenne de buts alloués de 3,26 et un pourcentage de ,895.
La révélation de la saison
Après une saison décevante de 28 points, l'attaquant Anthony Beauvillier a rebondi de brillante façon en 2019-20, mais il n'est pas seulement retourné à son sommet de 36 points atteint en 2017-18. Au moment d'interrompre la saison, le Québécois avait amassé 39 points (18 buts, 21 passes) et pouvait légitimement espérer atteindre le plateau des 50 points avec une bonne fin de saison. Beauvillier s'est imposé comme un élément important de l'attaque de New York, et le trio qu'il complétait avec Brock Nelson et Derick Brassard a grandement contribué aux succès de l'équipe en première moitié de saison.

Performance individuelle de l'année
À son deuxième match en carrière dans la LNH, l'attaquant recrue Kieffer Bellows a épaté la galerie contre les Kings de Los Angeles, le 6 février au Barclays Center. Alors que son équipe tirait de l'arrière 3-1 en deuxième période, Bellows a lancé la remontée des siens pour faire 3-2 avec son premier but en carrière dans la LNH, puis il a enchaîné avec un deuxième but, le filet vainqueur, pour porter le score à 4-3 dans un match que New York a finalement remporté 5-3. Il avait obtenu une passe deux jours plus tôt à ses débuts dans la LNH. Pas mal du tout comme première impression.

Match le plus intéressant de la saison
Penguins 3, Islanders 4 (P) - 21 novembre : Les Islanders ont établi un record d'équipe en amassant au moins un point dans un 16e match consécutif (15-0-1) quand ils ont vaincu les Penguins ce soir-là. La troupe de Trotz n'a d'ailleurs pas négligé l'aspect spectacle, l'emportant en prolongation sur un but de Brock Nelson. Il s'agissait d'un deuxième but pour Nelson, mais Barzal et Beauvillier s'étaient également démarqués avec trois et deux points, respectivement.

PIT@NYI: Nelson donne la victoire aux Islanders

Deux jours plus tôt, New York avait également vaincu Pittsburgh en inscrivant deux buts dans les cinq dernières minutes de la troisième période pour créer l'égalité 4-4 avant de l'emporter en surtemps.