Schneider_WheatKings_WHL

Ce texte a été publié le 5 décembre. Au moment de l'annulation du reste de la saison de la WHL en raison du coronavirus, Braden Schneider totalisait sept buts et 35 aides pour un total de 42 points en 60 matchs.
Braden Schneider s'est montré solide au chapitre de la défensive et de la robustesse à ses deux premières saisons avec les Wheat Kings de Brandon, dans la Ligue de hockey de l'Ouest (WHL). Mais dans le but d'accéder au niveau de jeu suivant, il entend ajouter des cordes à son arc, notamment en mettant davantage l'accent sur l'attaque.

Le défenseur droitier de 18 ans a récolté 20 points (trois buts, 17 passes) à ses 28 premiers matchs. C'est là un rythme supérieur à la saison dernière, quand il avait inscrit 24 points (huit buts, 16 aides) en 58 rencontres, et ça lui a valu une invitation au camp de sélection final d'Équipe Canada junior, qui aura lieu du 9 au 12 décembre à Oakville, en Ontario.
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« Je veux améliorer tous les aspects de mon jeu, mais je veux surtout améliorer ma façon de jouer en zone offensive, et devenir un meilleur joueur dans les deux sens du jeu, a indiqué Schneider. Je ne sais pas si on va m'en donner l'occasion, mais une chose est sûre, je vais travailler en ce sens et je vais essayer de faire mes preuves, en espérant obtenir davantage de chances de marquer à l'autre bout de la patinoire. »
Le directeur général des Wheat Kings Darren Ritchie s'est dit d'avis que Schneider a les habiletés nécessaires pour être aussi bon en zone offensive qu'il l'a été en zone défensive jusqu'ici.
« Je ne crois pas que sa mentalité, c'est de se mettre tout à coup à intervenir offensivement à tout bout de champ et d'aller chercher des points à tout prix, a dit Ritchie. Je pense qu'il tient d'abord à s'occuper de son jeu défensif, puis quand il y aura l'occasion de le faire, il va s'amener en soutien à l'attaque. On l'a vu le faire plus souvent dans la deuxième moitié de la dernière saison, alors qu'il s'amenait comme quatrième homme derrière les attaquants. Il l'a fait davantage. Et il va continuer de le faire plus souvent cette saison. Il a un très bon tir et ça, on ne le reconnaît sans doute pas à sa juste valeur. »
En offrant un jeu plus complet, Schneider (6 pieds 2 pouces, 209 livres) suivrait ainsi les traces des joueurs de la LNH qu'il suit de plus près, comme Shea Weber des Canadiens de Montréal et Alex Pietrangelo des Blues de St. Louis.
« Weber et Pietrangelo sont des joueurs costauds qui sont très fiers de leur façon de jouer dans leur propre zone, a noté Schneider. Ils sont capables de produire offensivement, mais ils sont surtout gros et coriaces. … Weber, c'est difficile de l'affronter et il joue avec fierté à tous les matchs, il est toujours prêt à y aller à fond et tu ne veux pas te mesurer à lui dans le coin de la patinoire. »
Schneider pourrait par ailleurs imiter Weber et Pietrangelo en étant réclamé hâtivement à l'occasion du Repêchage de la LNH. Weber a été choisi au deuxième tour (49e au total) par les Predators de Nashville en 2003, tandis que Pietrangelo a été repêché au quatrième rang de la séance de 2008 par les Blues.
Sept de ses coéquipiers de l'équipe canadienne qui a pris part à la Coupe Hlinka-Gretzky 2018 ont été réclamés au premier tour du repêchage 2019 de la LNH. Après avoir discuté avec eux, il sait assez bien ce qui l'attend dans les prochains mois.
« Ils m'ont beaucoup décrit le processus, comment c'est de vivre tout ça, et ils m'ont beaucoup aidé - aidé à comprendre, aidé à construire une image dans ma tête de la façon dont les choses vont se passer », a affirmé Schneider.
Et à quoi ressemble cette image ?
« Ça me semble beaucoup de choses à gérer, mais on dirait bien que c'est fort plaisant et c'est une occasion de voir son rêve se réaliser », a-t-il affirmé.
Schneider a dit vouloir y aller une journée à la fois, sans chercher à regarder trop loin vers l'avenir. Ritchie, lui, estime que Schneider n'aura pas de difficulté à composer avec la pression cette saison.
« Il a beaucoup de maturité, a dit Ritchie. Les jeunes savent que c'est leur année de repêchage. Il s'est bien préparé. Ces deux dernières années, il a vu ce qu'ont vécu certains de nos joueurs, comme Luka Burzan (Avalanche du Colorado), comme Stelio Mattheos (Hurricanes de la Caroline). Ça me fait beaucoup penser à Ryan Pulock (Islanders de New York), qui a joué pour nous. Ryan a disputé deux saisons, comme Braden, il a affronté les meilleurs joueurs et ensuite, à sa troisième saison, soudainement tout le monde s'est mis à le suivre sans relâche. Il a vu comment ça se passe et je pense que ça va l'aider. Ça va bien se passer. »