« Il y a d'autres équipes qui ont mieux fait que nous quand elles ont perdu les services de certains joueurs », a déclaré Babcock lundi. « C'est révélateur de notre situation actuelle. Alors, on doit continuer à aller chercher de meilleurs joueurs. »
Les commentaires de Babcock ont été perçus par certains comme une critique du travail de Dubas, qui a chapeauté le système des club-écoles de Toronto de 2014 à 2018 à titre de DG adjoint. Il a remplacé Lamoriello, qui est maintenant le DG des Islanders de New York, le 11 mai.
Mardi, à Nashville, le personnel des relations publiques des Maple Leafs a avisé Babcock qu'un article suggérait qu'il blâmait Dubas pour ce manque de profondeur. L'entraîneur a balayé ces accusations du revers de la main.
« On en a parlé depuis, a précisé Babcock. Comment dire? Si mes commentaires ont pu blesser quelqu'un - et j'ai lu l'article et je ne crois pas que ce soit ce qui en ressort - ce [n'était pas intentionnel].
« On en a discuté l'autre jour avec nos joueurs. Quand je parle avec vous, si la femme de quelqu'un se sent blessée en lisant mes commentaires le lendemain, c'est vous (les médias) qui avez mal fait votre travail. Ce n'était pas mon intention. »
Babcock et Dubas travaillent ensemble au sein de l'organisation des Maple Leafs depuis 2015 et chacun sait ce que l'autre aime ou n'aime pas. Tous s'entendent pour dire qu'ils cherchent à améliorer leur organisation tant au niveau de la LNH que dans les mineures.
« Un des commentaires concernait notre profondeur, a mentionné Babcock. On doit continuer à améliorer notre profondeur dans l'organisation. Tout le monde le sait. C'est ce que [Dubas] essaie de faire, tout comme (le directeur principal de l'évaluation des joueurs) Jim Paliafito, nos dépisteurs professionnels, moi-même, (l'entraîneur) Sheldon (Keefe dans la Ligue américaine de hockey). On cherche à développer nos joueurs et on le fait afin d'être comme ces équipes. À mon avis, Tampa est un modèle de profondeur. Les blessures ne semblent jamais les ralentir.
« Si ç'a été perçu comme une critique contre quelqu'un, ce n'était vraiment pas mon intention. Ce n'est pas ce que je voulais dire. »
Les Maple Leafs (44-25-5) sont à six points des Bruins de Boston et de la deuxième place dans la section Atlantique. Ils ont perdu en première ronde des séries éliminatoires de la Coupe Stanley lors des deux dernières années et ils n'ont pas franchi le premier tour depuis la saison 2003-04.
Babcock s'est habitué aux histoires qui prennent une ampleur démesurée dans une ville maniaque de hockey comme Toronto. Il affirme que ça fait partie de son travail, de son environnement et que cela démontre à quel point les gens se passionnent pour les Maple Leafs.