Barzal, Lee, Tavares NYI

HERNING, Danemark -- Mathew Barzal et Anders Lee pourraient s'affronter lors du match pour la médaille d'or au Championnat mondial 2018 de la FIHG, mais les attaquants des Islanders de New York ont un intérêt commun -- l'avenir du joueur de centre John Tavares.
Tavares, 27 ans, pourrait devenir joueur autonome sans compensation le 1er juillet, et il n'a pas encore indiqué s'il allait demeurer avec les Islanders.
Barzal, un finaliste pour l'obtention du trophée Calder, remis à la meilleure recrue dans la LNH, a dit être un ami proche de Tavares, mais il n'a pu offrir un aperçu des pensées de son compagnon de trio.

« J'ai soupé avec lui il y a quelques semaines et nous sortions des blagues au sujet de lui et de son avenir, a raconté Barzal. Il ne m'a rien révélé. Il est un homme assez réservé à cet égard. »
Barzal et le Canada pourraient faire face à Lee et aux États-Unis en grande finale dimanche. Les Américains affronteront la Suède en demi-finale samedi, alors que le Canada et la Suisse croiseront le fer.
Les États-Unis ont vaincu la République tchèque 3-2 en quarts de finale jeudi, tandis que le Canada est venu à bout de la Russie 5-4 en prolongation.
Barzal a souligné que Tavares ne doit pas être pressé de prendre une décision.
« Je ne veux que le meilleur pour lui », a affirmé Barzal, qui a récolté 85 points (22 buts) pour les Islanders cette saison, un de plus que Tavares (37 buts, 47 aides). « C'est tellement un bon gars qui a vécu beaucoup de hauts et de bas avec les Islanders, il a connu des saisons décevantes là-bas. Je ne crois pas qu'il y ait une raison pour laquelle il ne doit pas prendre son temps.
« Nous sommes devenus très proches. Son leadership et son éthique de travail m'ont beaucoup inspiré en tant que jeune joueur. »

Tavares a mené les Islanders au chapitre des points dans sept de ses neuf saisons dans la LNH, et n'a jamais fini une saison pire que deuxième chez les marqueurs de l'équipe. Cependant, les Islanders ne se sont qualifiés pour les séries éliminatoires de la Coupe Stanley qu'à trois reprises pendant le séjour de Tavares.
« Je ne crois pas du tout que quiconque ait perdu confiance », a affirmé Lee, qui a inscrit trois buts en huit matchs avec les États-Unis. « C'est une situation où il est dans une position d'évaluer ses options, et personne ne peut lui reprocher. Ça crée un peu d'anxiété de notre côté, parce qu'il est un joueur si talentueux et un vrai pilier de notre concession. Ce sera intéressant. »
Le tout premier choix du Repêchage 2009 de la LNH se classe cinquième dans l'histoire des Islanders, et premier parmi tous ceux qui n'ont pas fait partie de la dynastie qui a collé quatre triomphes de la Coupe Stanley entre 1980 et 1983, avec 621 points (272 buts).
« Il prend son temps et il examine chaque option, comme il devrait le faire », a ajouté Lee, qui a amassé 62 points (40 buts) en 82 matchs avec la formation new-yorkaise cette saison. « Chez ses coéquipiers, l'opinion est évidente. Nous voulons qu'il revienne. Il est notre capitaine et notre leader. Nous l'admirons. C'est une décision importante pour lui et je crois que c'est préférable qu'il en discute avec sa famille avant de procéder. »

Barzal, qui a récolté sept aides en huit parties pour le Canada, a mentionné que si Tavares décide de retourner chez les Islanders, l'avenir de l'équipe sera très prometteur.
« S'il revient, nous aurons une base solide, a exprimé Barzal. Nous savons ce dont nous avons besoin pour nous améliorer et passer à la prochaine étape la saison prochaine. J'espère qu'il demeurera ici, mais sinon, il n'y aurait aucune rancune. C'est une business, et au bout du compte, il doit faire ce qui est dans son intérêt. »