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BOCA RATON, Floride - Le règlement du hors-jeu, surtout ce qui concerne la contestation par les entraîneurs, devrait être un sujet abordé par les directeurs généraux de la LNH au cours des discussions de groupes prévues durant la deuxième journée de leur réunion annuelle de mars au Boca Beach Club mardi.
Les directeurs généraux, qui ont passé toute la première journée à discuter de la contestation par les entraîneurs en cas d'obstruction sur le gardien, vont se séparer en petits groupes afin de discuter de différents aspects du sport, notamment de la manière dont est formulé le règlement du hors-jeu, plus précisément à savoir si le règlement devrait être modifié afin de permettre à un joueur d'éviter un hors-jeu si son patin arrière ne touche pas à la glace, mais se trouve au-dessus de la ligne bleue.

Le règlement du hors-jeu (83.1) prévoit qu'un joueur est considéré hors-jeu lorsque ses deux patins se trouvent complètement à l'intérieur de la ligne bleue, et que le hors-jeu est évité si un des deux patins du joueur est en contact avec la glace sur la ligne bleue ou devant celle-ci au moment où la rondelle traverse complètement la ligne bleue.
Un hors-jeu appelé alors que le patin se trouve au-dessus de la ligne bleue sans toucher à la glace fait habituellement l'objet d'une reprise vidéo à la suite d'une contestation de la part d'un entraîneur.
Les dirigeants ont toutefois discuté des potentiels bienfaits de modifier la formulation de ce règlement la saison dernière, mais ont déterminé qu'aucun changement n'était nécessaire puisque le règlement du hors-jeu fonctionnait exactement de la manière dont il avait été conçu.
Le nombre de contestations par les entraîneurs pour un hors-jeu est également en baisse cette saison, la première depuis que la LNH a commencé à décerner une punition mineure de deux minutes en cas de contestation qui ne menait pas à une infirmation de la décision initiale.
Selon la ligue, il y a eu 68 contestations de la part des entraîneurs pour des hors-jeu au cours des 1100 premiers matchs de la saison, en baisse par rapport aux 118 après 1100 rencontres la saison dernière. De ces 68 contestations cette saison, il est arrivé à 30 reprises que la décision sur la glace a été maintenue, alors qu'elle a été infirmée à 38 occasions.
« J'étais contre la punition de deux minutes », a admis le vice-président senior exécutif des opérations hockey de la LNH, Colin Campbell. « Je ne suis pas un partisan des punitions, je crois qu'il faut mériter ses avantages numériques, et je crois qu'associer une punition à une contestation d'un hors-jeu était plutôt extrême, mais cela a fonctionné. En plus de fonctionner, cela nous a permis de nous débarrasser de la nature frivole de certaines contestations.
« Il y a toutefois certains éléments que nous voulons soumettre aux directeurs généraux en ce qui concerne le hors-jeu, et le fait d'avoir un patin dans les airs en fait de nouveau partie. »
Au cours de leurs discussions de groupes de mardi, les dirigeants devraient également discuter de la sécurité des joueurs et des bagarres qui éclatent après des mises en échec légales.
De plus, les directeurs généraux devraient poursuivre leurs discussions au sujet des contestations en cas d'obstruction sur le gardien. Ils espèrent pouvoir soumettre un plan ou une recommandation pour que soit clarifié ou modifié le processus de révision avant que la réunion ne se termine mercredi.
« Notre souhait est de pouvoir vous dire mercredi quelle direction nous allons prendre, et ce qui va changer », a indiqué Campbell.