Jerabek a tout de même une bonne idée des ajustements qu'il devra apporter, après avoir fait la transition entre la Ligue élite tchèque et la Ligue continentale de hockey (KHL), la saison dernière.
« Le rythme est plus rapide dans la Ligue nationale. Il y a également plus de contacts physiques qu'en Europe. Comme me l'a dit "Jarda" (l'ancien défenseur du CH Jaroslav Spacek, qui agit comme entraîneur de l'équipe tchèque de Pilsen et de l'équipe nationale tchèque), je devrai m'habituer à préconiser un style de jeu plus simple. Il ne faudra pas que je reste en possession de la rondelle trop longtemps. Je devrai faire des jeux très vite. »
Jerabek a pu profiter de plus de temps d'entraînement de qualité cette année par rapport à il y a un an parce que la saison de la KHL se met en branle plus tôt. Il a porté les couleurs du Vityaz HC de Podolsk avec lesquels il a amassé 34 points (cinq buts) en 59 matchs - le cinquième meilleur total de points chez les défenseurs de la KHL en 2016-17.
« Cette année, j'ai eu plus de temps de détente après les Championnats du monde et j'ai pu reprendre l'entraînement avec des jambes fraîches avec l'équipe de Pilsen (Skoda HC). »
Avant de faire le saut dans la KHL, le défenseur gaucher à caractère offensif de petite taille (5 pieds 11 pouces, 190 livres) a disputé 308 matchs dans la Ligue élite de la République tchèque, cumulant 99 points.
Il vient maintenant tenter sa chance dans la LNH, avec en poche un contrat d'un an comme le stipule la convention collective. Il s'agit d'une entente à deux paliers de salaire, c'est-à-dire qu'il touchera 70 000 $ s'il est rétrogradé dans la Ligue américaine de hockey (LAH) et 925 000 $ s'il mérite un poste avec le Tricolore.
« C'est à moi de faire mes preuves. Je ne tiens rien pour acquis et je ne veux rien mésestimer, a-t-il résumé. Je considérerai comme un grand honneur de me retrouver aux côtés des joueurs des Canadiens, advenant que je mérite un poste avec l'équipe. »