Galchenyuk-Gallagher

LNH.com propose une analyse en profondeur de chacune des 31 équipes pendant tout le mois d'août. Aujourd'hui, les Canadiens de Montréal :
La principale interrogation, encore une fois, c'est l'attaque. L'équipe a pointé la saison dernière au 15e rang de la LNH au chapitre des buts marqués, avec 226, ex aequo avec les Flames de Calgary. Trop souvent, au cours des dernières saisons, on s'en est remis au brio de Price. Le gardien implore sûrement le ciel pour qu'on lui fournisse un meilleur soutien.
Voici trois questions auxquelles les Canadiens devront répondre :

1. Qui va marquer les buts?
L'acquisition de Drouin a représenté un bon pas vers une amélioration palpable. Malheureusement pour le CH, le départ de Radulov est venu annuler l'ajout à toutes fins utiles. La clé pourrait bien être Galchenyuk. Après avoir titillé les partisans de l'équipe avec une fin de saison torride en 2015-16, Galchenyuk a montré de belles choses au début de la saison dernière avant qu'une blessure à un genou vienne le ralentir considérablement. Motivé par la nouvelle entente qu'il a obtenue, l'attaquant connaîtra-t-il le déblocage tant attendu dans son cas? Voilà la grande question. Ajoutons à ça que Brendan Gallagher (29 points) et le vétéran Tomas Plekanec (28) peuvent aisément apporter une plus grande contribution qu'ils l'ont fait la saison dernière. Plekanec a connu sa pire récolte de points en carrière.
31 en 31 Canadiens: Aperçu de la saison | Meilleurs espoirs | Analyse pour les poolers

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2. Qui va jouer au centre?
Sous-jacente à la principale question, et en lien direct, il y a la problématique récurrente du joueur de centre no 1. Qui va camper le rôle? Drouin, Galchenyuk ou Phillip Danault? Les deux premiers n'ont encore convaincu personne qu'ils peuvent se tirer d'affaire. Ils passeront de nouveau en audition. Le troisième a fait du très bon travail la saison dernière, mais ce n'est pas réellement sa tasse de thé. Danault est un bourreau de travail, apprécié de ses coéquipiers. Il a obtenu une récolte inespérée de 40 points à sa première saison complète dans la LNH. Il n'a pas fini de progresser, mais c'est utopique de croire qu'il puisse franchir la marque des 80 points qu'on s'attend d'un centre no 1. Bergevin demeure à l'affût d'un gros nom qui pourrait être disponible parce que les centres no 1 ne courent pas les rues. Il n'y en a pas qui pointe à l'horizon au sein de l'organisation.
3. Encadrera-t-on mieux la relève?
L'encadrement des jeunes espoirs sera plus que jamais scruté à la loupe, la saison prochaine, dans le contexte où l'équipe-école de la Ligue américaine de hockey évoluera à un jet de pierre du Centre Bell, à Laval. Le bilan négatif des dernières années a rattrapé les dirigeants, qui ont dû répondre à plusieurs questions sur le sujet au cours des derniers mois. On a procédé à un remaniement de personnel dernièrement afin d'améliorer la situation. Il faut maintenant obtenir des résultats tangibles. Bergevin a clairement établi, à son arrivée en poste en 2012, miser sur le développement des jeunes afin de bâtir l'équipe. C'est une tache à son dossier après cinq ans.