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Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque semaine, nous allons donc répertorier un joueur par position dont la valeur est en hausse, et un autre pour lequel la valeur est en baisse.

ATTAQUANTSHausse : Nino Niederreiter, Wild du Minnesota -L'ancien choix de première ronde des Islanders de New York (cinquième au total) a mis un peu de temps à trouver sa niche dans la LNH, mais à sa quatrième saison avec le Wild, il semble être arrivé à maturité. Il a déjà établi un sommet en carrière avec 45 points en 59 matchs, lui qui a notamment récolté neuf points (quatre buts, cinq passes), dont quatre en avantage numérique, à ses huit derniers matchs. Ses succès remontent même à la mi-janvier, alors qu'il a obtenu 20 points en 21 matchs, dont 11 sur le jeu de puissance, un sommet dans la LNH au cours de cette période. Il a aussi démontré un brin de hargne avec 29 minutes de punition depuis le 12 janvier, ce qui lui confère le 12e rang de la ligue dans cette catégorie.
Baisse : Rickard Rakell, Ducks d'Anaheim -Rakell a amorcé sa saison en trombe lorsqu'il a finalement rejoint les Ducks après une dispute contractuelle et des complications à la suite d'une appendicectomie. À ses 20 premiers matchs, il a récolté 19 points, et il semblait être un bon candidat pour la révélation de l'année. Il a toutefois ralenti depuis, et c'est surtout vrai depuis le mois de février, alors qu'il a été écarté de la feuille de pointage au cours des huit des neuf matchs des siens. Son dernier point en avantage numérique remonte au 19 janvier, lui qui est pourtant employé sur la première vague en avantage numérique. Il a déjà établi un sommet en carrière avec 22 buts jusqu'ici, mais cela est surtout dû à son pourcentage de tirs astronomique de 18,8 pour cent. Ses 10 mentions d'aide n'aident pas les poolers, et s'expliquent par le fait qu'il est surtout jumelé à un autre attaquant de premier plan en panne sèche, Corey Perry, à forces égales.
DÉFENSEURSHausse : Dion Phaneuf, Sénateurs d'Ottawa - Phaneuf a déjà été l'un des défenseurs les plus convoités par les poolers, surtout ceux qui évoluaient dans les ligues multicatégories, mais il avait plutôt sombré dans l'oubli au cours de son passage avec les Maple Leafs de Toronto. Avec les Sénateurs, il n'a pas la pression d'être le défenseur numéro un, et il semble de plus en plus à l'aise dans son rôle, ce qui lui permet de renouer avec ses vieilles habitudes, surtout en avantage numérique. À ses sept derniers matchs, il a récolté six points, dont trois en supériorité numérique, et un à court d'un homme. Il frappe le filet avec plus de régularité cette saison, et il pourrait approcher les 200 tirs et les 40 points pour la deuxième fois seulement depuis la saison 2009-10.
Baisse : Alec Martinez, Kings de Los Angeles - Martinez a connu un début de saison éclatant qui semblait confirmer sa progression parmi les meilleurs défenseurs de la LNH pour les ligues multicatégories. En date du 15 janvier, il avait récolté 25 points, 89 mises en échec et 90 lancers bloqués en 43 parties, ce qui le plaçait parmi les 20 premiers parmi tous les défenseurs de la ligue dans chacune des catégories. Une saison de plus de 40 points semblait alors presque assurée. Ce n'est toutefois plus le cas, puisqu'au cours des 16 dernières parties, il a été limité à un but et deux passes en plus de présenter un différentiel de moins-8. La fréquence de ses coups d'épaule a également diminué, lui qui applique à peine une mise en échec par match au cours de cette séquence.
GARDIENSHausse : Craig Anderson, Sénateurs d'Ottawa - La rouille ne semble pas être un problème pour Anderson cette saison, lui qui a offert des performances éblouissantes chaque fois qu'il est revenu au jeu après une absence cette saison, les deux fois pour être aux côtés de son épouse, Nicholle, qui a subi des traitements contre le cancer. La première fois, le 30 octobre, il avait blanchi les Oilers d'Edmonton en stoppant 37 lancers après avoir quitté l'équipe pendant quelques jours. À la deuxième occasion, c'est après une absence de plus de deux mois qu'Anderson a encore une fois blanchi l'adversaire, les Islanders de New York, le 11 février. Il ne s'est pas arrêté là, et il présente une fiche de 3-1-0 avec un pourcentage d'arrêts de ,944 et une moyenne de buts alloués de 1,76 en quatre matchs depuis son retour.
Baisse : Roberto Luongo, Panthers de la Floride -Les Panthers connaissent énormément de succès dernièrement avec une fiche de 5-0-0 à leurs cinq derniers matchs et de 8-1-1 à leurs 10 derniers. On pourrait donc croire que leur gardien numéro un affiche des statistiques solides depuis le début de cette poussée. Ce n'est pourtant pas le cas, alors que les récents succès des Panthers sont principalement attribuables au réveil de l'attaque, avec notamment le retour en santé d'Aleksander Barkov et Jonathan Huberdeau, qu'au brio de Luongo. Ce dernier, malgré une fiche de 3-1-1 à ses cinq derniers départs, a conservé une moyenne de buts alloués de 4,23 et un pourcentage d'arrêts de ,887. Au cours de la même période, son auxiliaire James Reimer a affiché un dossier de 5-0-0, une moyenne de buts alloués de 1,44 et un pourcentage d'arrêts de ,948, ce qui pourrait pousser l'entraîneur Tom Rowe à lui confier le filet un peu plus souvent.