NASHVILLE – Andrew Brunette a soutenu lundi qu’il se concentre à faire tout ce qu’il peut pour aider son équipe à mettre un terme à sa série de sept défaites (0-4-3), répondant ainsi à toutes les inquiétudes qu'il pourrait avoir concernant la sécurité de son emploi.
Les Predators (7-15-6) occupent le 32e et dernier rang de la LNH avec une moyenne de buts marqués par match de 2,18 et ils ont été blanchis cinq fois. Ils ont aussi marqué deux buts ou moins dans chacun de leurs sept plus récents revers, incluant un total de trois buts lors des trois derniers matchs, et dans 19 de leurs 28 matchs cette saison.
« C’est l’histoire de la saison jusqu’ici, a déploré Brunette. Je pense que nous avons obtenu beaucoup de temps de qualité en zone offensive, probablement même dans le top-5 de la Ligue. Nous envoyons beaucoup de rondelles en direction du filet. Elles ne rentrent tout simplement pas. Nous sommes un peu malchanceux présentement.
« J’ai le sentiment qu’on a laissé des points au tableau certains soirs. L’histoire pourrait être complètement différente si certains rebonds avaient tourné en notre faveur, mais nous sommes dans cette position et la seule chose que nous pouvons faire est de nous concentrer sur demain. »
Les Predators vont accueillir les Flames de Calgary au Bridgestone Arena mardi (20 h HE; SNW, FDSNSO).
Après avoir été éliminés par les Canucks de Vancouver en première ronde des séries éliminatoires de la Coupe Stanley, les Predators ont connu ce qui a peut-être été la saison morte la plus occupée de leur histoire l’été dernier. Le 1er juillet, ils se sont entendus avec les attaquants Steven Stamkos (4 ans, 5,5 millions $ par saison) et Jonathan Marchessault (cinq ans, 5,5 millions $) et le défenseur Brady Skjei (sept ans, 7 millions $). Stamkos (7), Marchessault (5) et Skjei (2) ont inscrit un total combiné de 14 filets cette saison.
Avec l’offensive en panne et les défaites qui s’empilent, Brunette a été questionné sur la sécurité de son emploi après l’entraînement de lundi.
« Dans le hockey, nous avons tous une date d’expiration, a répondu Brunette. Comme tout le monde dans la vie. Je ne suis pas très inquiet.
« Ça se produira si ça doit se produire. Cela dit, on ne peut rien changer à ce qui s’est passé, et j’ai hâte au match de demain. Je pense que le vent n’a pas le choix de tourner, et j’espère que ce sera demain. »
Les joueurs ont admis que combattre la frustration s’est avéré un défi pour eux à plusieurs reprises cette saison. Malgré tout, ils sont déterminés à essayer de bâtir une chimie et à grimper au classement le plus possible.
« Nous sommes où nous sommes », a dit le capitaine Roman Josi. « Évidemment, il y a beaucoup d’éléments à améliorer. Nous devons jouer beaucoup mieux, et je pense que nous le savons tous. Cela dit, nous sommes où nous sommes (au classement), donc nous devons trouver une façon de nous en sortir.
« Nous allons continuer à le faire. Nous allons continuer à essayer. Nous allons continuer d’en parler et d’essayer de nous améliorer. Tout le monde voudrait que les choses soient différentes, mais ce n’est pas le cas. Nous devons trouver une solution ensemble, comme équipe et organisation. »
Quant à la formation, le directeur général Barry Trotz a déclaré à LNH.com qu’il n’est pas prêt à donner un coup de fouet à sa formation ou à faire un geste de panique pour acquérir de l’aide à court terme aux dépens d’actifs à long terme.
Avant les matchs de lundi, les Predators avaient 12 points de retard sur les Oilers d’Edmonton et l’Avalanche du Colorado, qui occupent les deux places de quatrième as donnant accès aux séries dans l’Association de l’Ouest.
« Je suis patient, a assuré Trotz. Je regarde toujours le marché des échanges, mais je ne vais pas céder de bons actifs pour des joueurs de location. Il faudrait que ce soit un joueur qui va nous aider aujourd’hui et dans les années à venir.
« Je ne vais pas modifier le plan dont nous avons longtemps parlé avec les propriétaires. Ils comprennent le plan, et j’espère que nous pourrons livrer la marchandise, revenir dans la course aux séries et jouer des matchs importants dans la dernière ligne droite de la saison. »
*Avec la contribution du journaliste NHL.com Mike Zeisberger.