BOSTON – Jeremy Swayman ne se rapportera par au camp d’entraînement des Bruins de Boston lorsque celui-ci va s’ouvrir officiellement avec les activités sur glace jeudi, a indiqué le directeur général Don Sweeney mercredi. Le gardien numéro un des Bruins est sans contrat, lui qui est joueur autonome sans compensation.
« Jeremy Swayman ne sera pas présent sur la patinoire demain, a confirmé Sweeney. Il a choisi d’attendre, ce qui est son droit, que sa situation contractuelle soit réglée. C’est notre intention de continuer à négocier un contrat.
« Je suis déçu, puisque je m’étais donné des priorités comme directeur général, et que je fais de mon mieux pour les accomplir, mais je n’ai pas été en mesure de le faire jusqu’ici. »
Swayman, âgé de 25 ans, s’est fait octroyer un salaire de 3,475 millions $ en arbitrage pour la saison 2023-24, ce qui fait en sorte qu’il se retrouve à nouveau joueur autonome avec compensation en vue de la prochaine saison. Il devrait être le gardien numéro un des Bruins puisque l’équipe a échangé Linus Ullmark aux Sénateurs d’Ottawa en juin. Les deux cerbères se sont partagé le travail au cours des deux dernières campagnes.
Au cours des séries éliminatoires de la Coupe Stanley, Swayman a cependant pris le contrôle du filet, avec 12 départs consécutifs. Il a mené les Bruins au match no 6 de la deuxième ronde de l’Association de l’Est, où ils ont baissé pavillon contre les éventuels champions de la Coupe Stanley, les Panthers de la Floride. Il a conservé une moyenne de buts alloués de 2,15 et un pourcentage d’arrêts de ,933 en séries, après avoir présenté un dossier de 25-10-8 en 44 matchs (43 départs) de saison régulière, avec une moyenne de 2,53 et un taux d’efficacité de ,916.
« Comme je l’ai dit, je suis déçu, mais en fin de compte, je suis optimiste parce que je pense que nous allons trouver un terrain d’entente d’ici le 1er décembre », a avancé Sweeney, en faisant référence à la date limite pour qu’un joueur puisse prendre part à la saison 2024-25.
Sweeney a refusé de dire à quel point les deux parties étaient près d’une entente.
« Je vais simplement dire qu’à chacun des jours où Jeremy n’est pas là, ça fait mal à notre équipe en raison de la préparation que nous aimerions voir et qu’il se doit d’avoir, a argué Sweeney. Ça ne va toutefois pas nous empêcher de trouver un terrain d’entente et de régler ce dossier.
« Je ne vais assurément pas tenter de prédire quoi que ce soit. Je suis persuadé que nous allons le voir avant le 1er décembre, parce que nous voulons tous qu’il joue au hockey, et que notre équipe sera meilleure avec lui. »